Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté. Image fixe : sans médiation
Titre conventionnel : [Exposition. Paris, Musée Rodin. 2022/2023]
Titre(s) : Rêve d'Égypte [Texte imprimé] : [exposition, Paris, Musée Rodin, 18 octobre 2022-5 mars 2023] / [catalogue sous la direction de Bénédicte Garnier]
Publication : [Paris] : Musée Rodin : In fine, DL 2022
Impression : impr. en Belgique
Description matérielle : 1 vol. (191 p.) : ill. en coul. ; 28 cm
Note(s) : Bibliogr. p. 186-189. Index
Autre(s) auteur(s) : Garnier, Bénédicte (1962-....)
Musée Rodin (Paris)
Sujet(s) : Rodin, Auguste (1840-1917) -- Et l'Égypte
Art égyptien -- Influence
Musée Rodin (Paris) -- Collections archéologiques
Genre ou forme : Catalogues d'exposition
Indice(s) Dewey :
708.436 1 (23e éd.) = Galeries, collections privées, musées des beaux-arts et des arts décoratifs - France
- Paris
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-38203-105-6 (rel.) : 35 EUR
EAN 9782382031056
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47149883b
Notice n° :
FRBNF47149883
Résumé : « Le recours à l'enseignement de la sculpture égyptienne est peut-être ce qu'on peut
citer de plus remarquable dans la carrière de cet artiste. Tel est l'art qui a séduit
Auguste Rodin et auquel, dans l'âge mûr, maître de son métier, il a demandé une leçon.
Il y avait dans son atelier un nombre important d'oeuvres égyptiennes, originaux et
copies, dont la présence atteste la prédilection du maître pour l'art pharaonique.
Sans cesse il s'y reportait, et nous savons que, maintes fois, c'est à l'art égyptien
qu'il a demandé la solution de difficultés techniques qui l'embarrassaient. » Cette
pensée de Georges Rivière nous surprend et amène à nous interroger sur cette affirmation
péremptoire. L'hagiographie rodinienne dessine un sculpteur héritier de Phidias et
de Michel-Ange, citant peu la lignée des artistes égyptiens. Il est vrai que le jeune
Rodin, formé à la Petite École de Lecoq de Boisbaudran, par l'observation et la copie
d'après l'Antiquité gréco-romaine, dans les années 1850, au musée du Louvre, mais
aussi à travers les livres et les gravures de la Bibliothèque impériale, puis ébloui
par l'art de Michel-Ange lors de son voyage en Italie en 1876-1877, montre tout d'abord
peu d'intérêt pour les découvertes égyptologiques ou pour l'égyptomanie ambiante.
[source éditeur]