Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Agrafiṓtīs, Dīmosthénīs (1946-....)
Titre(s) : Oeuvres poétiques. Tome 1 [Texte imprimé] / Démosthène Agrafiotis
Lien au titre d'ensemble : Appartient à : Oeuvres poétiques / Démosthène Agrafiotis
Publication : Sainte-Colombe-sur-Gand : la Rumeur libre éditions, impr. 2022
Impression : impr. en Bulgarie
Description matérielle : 1 vol. (267 p.) : ill. ; 20 cm
Collection : La bibliothèque, ISSN 2101-7859 ; 74
Lien à la collection : La Bibliothèque (Sainte-Colombe-sur-Gand)
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-35577-264-1 (br.) : 20 EUR
EAN 9782355772641
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47137466z
Notice n° :
FRBNF47137466
Résumé : La poésie moderne revendique le mot comme matière première Ce volume contient une
édition révisée des ouvrages suivants :– Isomorphismes, Ikaros, 1973 ;– Flux et Turbulences,
Les Éditions de la Jonque, 1985 (édition originale en grec : Olkos, 1978) ;– Cahier
chinois, Les éditions [o], 2008 (édition originale en grec : Erato, 1989) ; et une
première édition en français du recueil Topoème, (édition originale en grec : Erato,
1997). COMMENT ? Que l'écriture soit dérangée, que les règles de la syntaxe, l'agencement
des phrases et la ponctuation qui la souligne puissent être reniés, soit : pour solliciter
la vue, pour décourager une lecture qui va droit à la signification sans s'arrêter
au visible, il faut bien que les énoncés soient déstabilisés, que le langage soit
arraché à sa fonction prosaïque. Mais il faut aussi que le langage reste langage,
et pour cela que les mots survivent, lourds toujours de leur charge sémantique. Lorsque
Démosthène Agrafiotis écrit : « La poésie moderne revendique le mot comme matière
première […], comme matériau à traiter », il n'entend pas, sa pratique l'atteste,
que les mots soient désarticulés au point d'être méconnaissables et de disparaître.
Leur persistante présence fait au contraire que des éclairs de sens ne cessent de
s'allumer, sans toutefois qu'un sens déterminé se propose impérieusement puisque la
déconstruction de la syntaxe interdit que se construisent des phrases ; l'errance
de l'œil manifeste bien que nulle direction ne s'impose à la lecture, même si la vieille
habitude occidentale de lire de gauche à droite résiste à la dispersion des signes
sur la page. (Mikel Dufrenne, LOEil et l'Oreille, Jean-Michel Place, 1991) [source
éditeur]