Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Battentier, Janet (Auteur du texte)
Titre(s) : De la mer à la montagne [Texte imprimé] : Premiers systèmes d'élevage et paysage végétal de part et d'autre des Alpes méridionales à la fin de la Préhistoire (6500-2000 av. n.è.) Approche anthracologique
Publication : Paris : Société préhistorique française, 2022
Impression : 01-PERONNAS : Impr. SEPEC numérique
Description matérielle : 1 vol. (144 p.) ; 30 cm
Collection : Mémoire de la SPF, ISSN 1950-2133 ; 70
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-913745-88-9 (br.) : 25 EUR
EAN 9782913745889
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47134641f
Notice n° :
FRBNF47134641
Résumé : En région liguro-provençale, l'avènement de l'agriculture et de l'élevage (début du
VIe millénaire BCE) a modifié le couvert forestier et la relation entre les sociétés
et le milieu qu'elles exploitent. L'analyse anthracologique de six sites archéologiques
répartis du littoral jusqu'à 1000 m d'altitude et occupés entre la fin du Mésolithique
(Castelnovien) et le Néolithique final (ca 6500-2000 BCE) précisent les modalités
de ces évolutions, venant combler les lacunes chronologiques, géographiques et sitologiques
d'un large corpus préexistant (78 séquences, anthracologiques et polliniques, en contexte
archéologique ou naturel).De part et d'autre de l'arc liguro-provençal, des dynamiques
de végétation relativement similaires se traduisent de façon variable en termes de
paysages. Au Castelnovien et à l'Impressa (6500-5600/5400 BCE), les futaies denses
et diversifiées prédominent sur un large gradient altitudinal. Dans les basses terres
et en altitude, les milieux ouverts, sans doute plus propices aux activités de subsistance
(chasse, pastoralisme, agriculture) semblent toutefois préférés par les derniers mésolithiques
et les premiers néolithiques.A partir de la seconde moitié du VIe millénaire BCE,
de la méditerranée aux étages alpins, les premières atteintes anthropiques sur le
couvert forestier favorisent l'augmentation discrète des végétaux tolérant l'ouverture
du milieu et le recul des taxons plus sensibles. Bien que ce processus se renforce
progressivement, à toutes les altitudes, sur fond de diversification de l'exploitation
du territoire, des séquences anthracologiques attestent du maintien des chênaies caducifoliées
dans l'arrière-pays jusqu'au Néolithique final. Ainsi, au fil du Néolithique, l'ouverture
anthropique du milieu se déploie sous forme d'éclaircies, de plus en plus répandues
mais qui demeurent localisées. Le recul des formations forestières, la baisse de leur
diversité et l'essor des taxons de milieux ouverts témoignent directement d'un changement.
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