Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Ziegler, Walther (Auteur du texte)
Titre(s) : Schopenhauer en 60 minutes [Texte imprimé]
Publication : Paris : Books on Demand, 2022
Description matérielle : 1 vol. (131 p.) ; 22 cm
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-322-45572-0 (rel.) : 16,99 EUR
EAN 9782322455720
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47122151p
Notice n° :
FRBNF47122151
Résumé : Schopenhauer est considéré, et de loin, comme le plus grand et le plus brillant des
pessimistes. Il a été le premier à découvrir que notre existence individuelle et le
cours de l'histoire du monde n'étaient pas déterminés par la raison, l'intellect ou
un quelconque plan, mais par une volonté aveugle et affamée qui anime aussi les plantes
et les animaux. Au lieu de la raison, c'est la volonté, " en tant qu'instinct de vivre,
désir de vivre, courage de vivre ", qui agit comme seul et unique principe métaphysique
fondamental selon lui, et " c'est la même force qui fait croître la plante " . Toute
créature vivante en effet héberge cette volonté de vivre et est contrainte, pour assurer
son existence, de se tourner vers le soleil, de faire de l'ombre aux autres, de les
exclure, les chasser, les dévorer ou de craindre d'être elle-même dévorée. Même le
lion si majestueux trône sur une montagne de cadavres auxquels il doit sa vie. Mais
selon Schopenhauer, le pire d'entre tous, c'est l'homme, qui inflige d'intenses souffrances
aux animaux, au reste de la nature et à ses semblables. Grâce à sa conscience, l'homme
trompe, exploite, construit des usines, enferme des plantes dans des serres, des animaux
dans des étables et mène des guerres pour obtenir des terres et des matières premières.
Contrairement à l'animal, qui n'est plus que calme et contentement quand ses besoins
sont satisfaits, l'homme s'inquiète toujours de ses futurs besoins. De plus, la mort
obscurcit son existence. Comme les bouddhistes, Schopenhauer parvient à la conclusion
que vivre, c'est nécessairement souffrir. Littéralement, il dit que " toute biographie
est une pathographie ". Et tout comme les bouddhistes, il en déduit une conséquence
radicale : nous devons dire " non" à l'existence et refuser notre nature pulsionnelle
au moyen de l'art, de l'ascèse et de la méditation. Mais qu'est-ce que ça signifie
concrètement ? Comment puis-je dire " non " à l'existence ? Si celle-ci n'est rien
d'autre que la... [source éditeur]