Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Andrieu, Bernard (1959-....)
Titre(s) : Être vif, être à vif [Texte imprimé] : la vivacité du corps face à la dismose / Bernard Andrieu
Publication : Montréal : Liber, 2022
Impression : 37-Monts : Impr. Présence graphique
Description matérielle : 1 vol. (148 p.) ; 23 cm
Note(s) : Notice réd. d'après la couv.. - Diffusé en France
Sujet(s) : Vitalité -- Philosophie
Force vitale
Corps (philosophie)
Indice(s) Dewey :
128.6 (23e éd.)
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-89578-665-8 (br.) : 18 EUR
EAN 9782895786658
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb470368670
Notice n° :
FRBNF47036867
Résumé : À l'inverse de la cosmose, qui nous fait fondre dans la nature, comme une expérience
de fusion du soi dans le monde des éléments (le naturisme, le bronzage, le plein air,
l'hivernage, la spéléologie...), le vivant peut aussi nous envahir, provoquant ce
que Bernard Andrieu nomme la dismose. Celle-ci se caractérise par l'immersion environnementale
dans le corps, au point de provoquer des mutations internes qui échappent à la maîtrise
du sujet. La contamination virale, la pollution, l'empoisonnement, les radiations,
mais aussi le viol, la torture, la violence non consentie provoquent une discontinuité
psychique entre ce que le corps produit dans son vivant et la capacité du corps vécu.
Dans la première partie « Être à vif », l'auteur montre comment les mutations internes
mettent à l'épreuve notre vivacité en portant parfois atteinte à notre vitalité. Confronté
de l'intérieur à des modifications sensorielles par la contrainte ou de manière involontaire,
le sujet doit trouver les ressources capacitaires pour se revivaciter et se revitaliser.
Dans la deuxième partie « Être vif », l'auteur montre combien sentir sa vivacité est
une manière de s'activer, moins pour s'adapter que pour développer ce corps capacitaire
encore inédit. Cette augmentation, comprise ici comme un dopage neuronal, n'est pas
un posthumanisme au profit d'un corps artificiel. Répondre rapidement aux modifications
internes, souvent sans en avoir conscience, engage l'écologie corporelle : les éléments
naturels, les milieux, les expériences corporelles et les relations avec les autres
sont autant d'occasions de se rendre plus vivant et vivable envers soi-même, autrui
et les autres espèces. [source éditeur]