Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Sepúlveda, Juán Ginés de (1490?-1573)
Titre conventionnel : [Democrates secundus (français). 2021]
Titre(s) : Démocratès, second dialogue sur les justes causes de guerre [Texte imprimé] / Juan Ginés de Sepúlveda ; texte introduit, traduit et commenté par Gilles Bienvenu
Traduction de : Democrates secundus
Publication : Paris : les Belles lettres, 2021
Impression : 58-Clamecy : Impr. Laballery
Description matérielle : 1 vol. (272 p.) ; 21 cm
Collection : La roue à livres, ISSN 1150-4129 ; 93
Lien à la collection : La Roue à livres (Paris)
Note(s) : Bibliogr. p. 251-257. Index
Autre(s) auteur(s) : Bienvenu, Gilles (1952-.... ; diplomate). Éditeur scientifique
Sujet(s) : Guerre -- Philosophie
Guerre juste
Genre ou forme : Ouvrages avant 1800
Indice(s) Dewey : 172.42 (23e éd.) = Guerre et paix (morale politique)
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-251-45229-6 (br.) : 26,90 EUR
EAN 9782251452296
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb469431491
Notice n° :
FRBNF46943149
Résumé : Que faire lorsqu'un peuple opprime et livre à la mort ses propres citoyens et les peuples alentour ? Dans un vocabulaire mêlant aristotélisme et références bibliques, outils du droit romain et doctrine de l'Église, le philosophe espagnol Juan Ginés de Sepúlveda répond en 1545 que la guerre contre un tel peuple est licite. Au cœur de son propos, la notion de barbarie est définie en excluant toute considération liée aux caractéristiques physiques des peuples, à leur position géographique, à leur développement technologique ou à leur rapport à la foi chrétienne. Tous les hommes, dit-il, ont en commun la raison, qui leur permet de se régler selon la loi naturelle. Aucun peuple n'est donc barbare par essence ; il le devient lorsque ses institutions publiques, en ne punissant pas ou en autorisant les atteintes aux lois naturelles, les rendent coutumières : tel est le cas du sacrifice humain et du cannibalisme rituel chez les Aztèques. Détruire et remplacer de telles institutions sont les conditions d'un retour à l'humanité. Et si un peuple ne peut y parvenir seul, c'est une juste cause de guerre que de lui venir en aide. Sepúlveda affirme ainsi la compétence de la raison pour condamner les institutions attentatoires à des normes universelles dont il fournit la première esquisse. Dans son introduction à ce texte majeur de la pensée politique du XVIe siècle, traduit ici pour la première fois en français, Gilles Bienvenu retrace la trajectoire rationaliste de l'humaniste de Cordoue et s'attache à restituer les enjeux des débats alors suscités par ses thèses, qui culminèrent lors de la fameuse controverse de Valladolid. [source éditeur]