Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Sakowicz, Kazimierz (1894-1944)
Titre(s) : Journal de Ponary, 1941-1943 [Texte imprimé] : un témoignage oculaire unique sur la destruction des Juifs de Lituanie / Kazimierz Sakowicz ; texte présenté, annoté et traduit du polonais par Alexandra Laignel-Lavastine ; avec une préface de Rachel Margolis
Traduction de : Dziennik, pisany w Ponarach, 1941-1943
Publication : Paris : Bernard Grasset, DL 2021
Impression : 72-La Flèche : Impr. CPI Brodard & Taupin
Description matérielle : 1 vol. (314 p.-[32] p. de pl.) : ill. ; 21 cm
Autre(s) auteur(s) : Laignel-Lavastine, Alexandra. Éditeur scientifique
Margolis, Rachel (1921-2015). Préfacier
Sujet(s) : Massacres de Paneriai (1941-1944)
Genre ou forme : Journaux intimes
Indice(s) Dewey :
940.531 8094793 (23e éd.) = Guerre mondiale, 1939-1945 - Holocauste - Lituanie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-246-82087-1 (br.) : 23 EUR
EAN 9782246820871
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb469149773
Notice n° :
FRBNF46914977
Résumé : «Pour les Allemands, 300 Juifs représentent 300 ennemis de l'humanité. Pour les Lituaniens,
300 paires de chaussures et de pantalons». Chronique de la Shoah à l'Est de l'Europe,
rédigée en temps réel par un témoin oculaire, et pour la première fois accessible
au public français, Le Journal de Ponary, constitue un document unique et « sans aucun
équivalent dans les annales des témoignages sur les grands massacres par fusillades
», selon l'ex-président de Yad Vashem, Y. Arad.Dès l'arrivée des Nazis, en 1941, en
Lituanie, Kazimierz Sakowicz, un journaliste polonais catholique qui venait d'emménager,
en pleine nature, dans le cadre idyllique de Ponary, près de Vilnius (Wilno), se retrouve
aux premières loges d'une gigantesque tuerie. De sa véranda ou caché derrière la lucarne
de son grenier, il consigne scrupuleusement – jour après jour et au péril de sa vie
–, les atrocités qu'il observe sous ses yeux : l'acheminement des victimes, leur déshabillage,
les tortures, les charniers mal recouverts, la sophistication progressive du mode
opératoire des tueurs, tous de jeunes volontaires lituaniens « âgés de 17 à 23 ans
» … L'autre intérêt majeur de ce Journal est de montrer pour la toute première fois
le sordide quotidien d'un site de mise à mort, entre rapines et beuveries, et le rôle
crucial des collaborateurs locaux. Celui des « tireurs », mais aussi des riverains,
que l'on ne saurait sans malhonnêteté qualifier de « témoins ». Et qui, dès les
premières semaines, se livrent à un « ignoble trafic d'affaires juives ». Une noire
industrie dont on découvre ici – dans la foulée des travaux de l'historien J. Tomas
Gross, l'auteur des Voisins (Fayard, 2002) –, l'invraisemblable ampleur. Entre 1941
et 1944, ce sont 70 000 Juifs, hommes, femmes et enfants, qui, à Ponary, furent massacrés
aux bords de sept immenses fosses, ainsi que 20 000 Polonais et 10 000 prisonniers
soviétiques.Sakowicz dissimulait les feuillets de son journal dans des bouteilles
de limonade qu'il... [source éditeur]