Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Zweig, Stefan (1881-1942)
Titre(s) : Joseph Fouché [Texte imprimé] : portrait d'un homme politique / Stefan Zweig ; traduction nouvelle intégrale, introduction et annotation par Jean-Jacques Pollet
Traduction de : Joseph Fouché, Bildnis eines politischen Menschen
Publication : Paris : les Belles lettres, 2021
Impression : 58-Clamecy : Impr. Laballery
Description matérielle : 1 vol. (XXV-290 p.) ; 20 cm
Collection : Bibliothèque allemande ; 20
Lien à la collection : Bibliothèque allemande (Paris. 2010)
Autre(s) auteur(s) : Pollet, Jean-Jacques. Éditeur scientifique
Sujet(s) : Fouché, Joseph (1759-1820)
Politique et gouvernement -- France -- 1789-1815
Genre ou forme : Biographie
Indice(s) Dewey : 944.050 92 (23e éd.) = Histoire - France - 1804-1815 - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-251-45222-7 (br.) : 25,90 EUR
EAN 9782251452227
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb468747737
Notice n° :
FRBNF46874773
Résumé : Le Fouché (1929) de Stefan Zweig occupe une place à part dans la série des Vies. L'ouvrage a pour cadre la France de la Révolution et de l'Empire. L'existence de celui qui fut associé à la Terreur, au règne napoléonien et à la Restauration comme « massacreur » et policier impitoyable n'est comparable à aucune autre. À bonne distance de la perspective universitaire illustrée par Louis Madelin (1901), Zweig s'est attaché à retracer la genèse psychologique d'une personnalité dont la cuirasse construite dans les épreuves et les humiliations fait obstacle à tout sentiment de sympathie de la part du lecteur. Chronologique, le récit est découpé en une suite de neuf chapitres. Son trait spécifique est une exceptionnelle intensité dramatique. Les face-à-face de Fouché avec Robespierre jusqu'à Thermidor puis avec un Napoléon dérivant vers la tyrannie avant d'être entraîné dans une chute inexorable, théâtralisent les moments clés d'une histoire aux retournements inattendus. Ces instants où opportunisme, conquête et volonté de conservation amorales du pouvoir se mêlent inexorablement, sont, aux yeux de Zweig, l'image désespérante du temps présent. [source éditeur]