Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Arnobe l'Ancien
Titre conventionnel : [Contre les gentils (latin-français). Extrait]
Titre(s) : Contre les gentils : contre les païens. Tomes IV-V, Livre IV-V [Texte imprimé] / Arnobe ; texte établi, traduit et commenté par Jacqueline Champeaux,...
Lien au titre d'ensemble : Appartient à : Contre les gentils
Publication : Paris : les Belles lettres, 2021
Impression : 58-Clamecy : Impr. Laballery
Description matérielle : 1 vol. (XLVII-281 p., pagination double p. [4]-39 et p. [134]-178) ; 20 cm
Collection : Collection des universités de France. Série latine ; 430e
Lien à la collection : Collection des universités de France
Collection des universités de France. Série latine
Note(s) : Texte latin et trad. française en regard. - Bibliogr. p. XXXVIII-XLII. Index
ISSN de la collection principale : 0184-7155
Autre(s) auteur(s) : Champeaux, Jacqueline (1935-....). Éditeur scientifique
Indice(s) Dewey :
239.3 (23e éd.) = Polémique contre le paganisme aux temps apostoliques
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-251-01490-6 (br.) : 59 EUR
EAN 9782251014906
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46850803z
Notice n° :
FRBNF46850803
Résumé : Arnobe est un écrivain chrétien de la fin du IIIe siècle, auteur d'une apologie en
7 livres. Les livres IV et V, regroupés dans le présent volume, complètent la trilogie
sur les dieux païens, que le polémiste scrute et moque avec une impitoyable ardeur.
Alors que le livre III traitait des grands dieux gréco-romains et de leurs – ridicules
– images anthropomorphes, le livre IV est consacré à des divinités de moindre envergure
: les abstractions divinisées, les dieux homonymes et les indigitations. Des divinités
obscures, mal dénommées au point qu'on les confond, et dont la tradition renvoie une
image honteuse, à travers des fables indignes. Le livre V est centré sur la figure
de Jupiter, dieu souverain, mais triste héros de mythes abjects révélant et sa maladresse
et sa dépravation. Arnobe raconte comment le dieu tout-puissant se fait berner par
Numa lors d'une joute verbale devenue fameuse ; il évoque ensuite, à la faveur d'un
développement sur la légende d'Attis, le viol de la Magna Mater, Cybèle, par Jupiter,
puis le viol de Cérès, et enfin celui de sa fille Proserpine. Une succession de mythes
scandaleux, qui entachent définitivement l'image des dieux du paganisme, et résistent
même à l'exégèse allégorique. En trois livres, la rhétorique incisive et triomphante
d'Arnobe a mis à nu, dans ses faiblesses et ses égarements, le panthéon glorieux de
la Rome païenne. [source éditeur]