Notice bibliographique

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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation

Auteur(s) : Montlahuc, Pascal (1968-....)  Voir les notices liées en tant qu'auteur

Titre(s) : Le pouvoir des bons mots [Texte imprimé] : faire rire et politique à Rome du milieu du IIIe siècle a.C. à l'avènement des Antonins / par Pascal Montlahuc

Publication : Rome : École française de Rome, 2019
Diffusion/distribution : [Paris] : [de Boccard] (diffusion/distribution)

Impression : impr. en Italie

Description matérielle : 1 vol. (X-500 p.) ; 24 cm

Collection : Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome ; fascicule 382e

Lien à la collection : Bibliothèque des Ecoles françaises d'Athènes et de Rome 


Note(s) : Préface en anglais. - Bibliogr. p. 413-474. Index
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Histoire : Sorbonne Paris Cité : 2016


Sujet(s) : Rire -- Aspect politique -- Rome  Voir les notices liées en tant que sujet
Humour romain -- Aspect politique -- Antiquité  Voir les notices liées en tant que sujet

Indice(s) Dewey :  937 (23e éd.) = Histoire antique - Péninsule italienne - Des origines jusqu'à 0476 ap. J.-C.  Voir les notices liées en tant que sujet


Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-7283-1366-2 (br.) : 37 EUR
EAN 9782728313662

Identifiant de la notice  : ark:/12148/cb45864438j

Notice n° :  FRBNF45864438


Résumé : Ce livre reconstitue les mécanismes humoristiques de la vie politique romaine, entre la seconde moitié du IIIe s. a.C. et la fin du principat de Domitien, dans le but de montrer les adaptations du risum mouere face aux changements politiques et sociaux intervenus durant cette période. Il s'agit de dépasser une lecture centrée sur le rire de l'homo urbanus et du bon orateur, proposée par Cicéron et Quintilien, pour lui préférer une lecture historicisée et combinatoire qui considère les orateurs, les traits d'esprit, les auditoires et les causes politiques comme un tout à l'agencement variable de ce que les Modernes nomment l'«humour politique». Scrutant les divers contextes politiques de cet humour (les procès, le Sénat, les contiones, le Forum, la campagne militaire ou la rue), cette recherche souligne le passage, selon des rythmes syncopés résultant d'un repli de la causticité aristocratique face à César mais qui perdure à l'époque triumvirale, d'un «faire rire» frontal articulé autour du succès oratoire vers un humour fondé sur l'anonymat des correspondances, des graffitis ou des chants du triomphe. La dernière partie de l'ouvrage, centrée sur le premier siècle du Principat, part de l'opposition établie par des sources souvent pro-sénatoriales entre les «bons princes » et les «tyrans» afin de montrer que, ne se limitant pas à refuser ou à accepter le rire politique selon son degré de dangerosité directe pour leur autorité politique, les princes utilisèrent le rire à leur profit, entretenant par là une «inaccessible accessibilité» au fondement d'une forme de charisme singulière qui permit l'aboutissement de la «Révolution romaine». [source éditeur]


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