Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Titre(s) : Le discret langage du pouvoir [Texte imprimé] : les mentions de chancellerie du Moyen âge au XVIIe siècle / études réunies par Olivier Canteaut
Publication : Paris : École des chartes, 2019
Impression : 37-Monts : Impr. Présence graphique
Description matérielle : 1 vol. (709 p.) : ill. ; 24 cm
Collection : Études et rencontres de l'École des chartes, ISSN 1289-7566 ; 55
Lien à la collection : Études et rencontres de l'École des chartes
Note(s) : Textes des communications en français et en anglais. - Issus du colloque "Les mentions de chancellerie, entre technique administrative et savoir du gouvernement", Paris, 23-24 septrembre 2013. - Index. Résumés
Autre(s) auteur(s) : Canteaut, Olivier (1975-....). Éditeur scientifique
Sujet(s) : Chancelleries (histoire) -- Europe
Écriture chancelière -- Europe -- Histoire
Administration -- Documents et correspondance -- Europe -- Histoire
Genre ou forme : Actes de congrès
Indice(s) Dewey : 940 (23e éd.) = Histoire - Europe
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-35723-150-4 (br.) : 56 EUR
EAN 9782357231504
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45802257j
Notice n° :
FRBNF45802257
Résumé : Pour faire face à une production d'écrits toujours croissante, les chancelleries et les services administratifs médiévaux et modernes ont pris l'habitude d'apposer sur leurs actes des notes destinées à faciliter et à contrôler le déroulement de leur travail. Qualifiées par les historiens de « mentions de chancellerie » ou de « mentions hors teneur », ces notes sont souvent discrètes, cantonnées aux marges des actes, voire cachées lors du scellage ; très brèves, parfois sibyllines, elles peuvent de surcroît être cryptées. Autant de caractéristiques qui ont freiné leur étude, alors même qu'elles incarnent une technique scripturaire essentielle pour les chancelleries. En menant une analyse comparée à l'échelle de l'Occident, le présent ouvrage entend restituer leur rôle dans toute sa complexité. Sont ici examinées les modalités de leur utilisation par divers bureaux d'écriture, en particulier leur mise en forme textuelle et visuelle. Cet examen met en lumière de fréquentes imitations d'une chancellerie à l'autre, qui assurent le succès de cette technique auprès de multiples administrations à travers l'Europe. Cette étude de la diffusion des mentions s'accompagne enfin d'une réflexion sur leur réception par les destinataires des actes qui les portent : conduits à s'interroger sur le sens et l'utilité de ces notes, leurs lecteurs sont bien souvent contraints d'adopter les cadres de pensée des administrations émettrices, ce qui contribue à leur intégration dans les États de la fin du Moyen Âge et de la première modernité. Simultanément, ces mentions étayent l'efficacité des actes où elles sont apposées, contribuant ainsi à légitimer ces écrits et les autorités qui les ont produits. Pour toutes ces raisons, elles sont au cœur d'enjeux juridiques et politiques majeurs. [source éditeur]