Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Williams, Thomas Chatterton (1981-....)
Titre(s) : Une soudaine liberté [Texte imprimé] : identités noires et cultures urbaines / Thomas Chatterton Williams ; traduit de l'anglais (États-Unis) par Colin Reingewirtz
Traduction de : Losing my cool
Publication : Paris : Bernard Grasset, DL 2019
Impression : 27-Mesnil-sur-l'Estrée : Impr. CPI Firmin-Didot
Description matérielle : 1 vol. (301 p.) ; 21 cm
Collection : En lettres d'ancre
Lien à la collection : En lettres d'ancre
Autre(s) auteur(s) : Reingewirtz, Colin (1989-....). Traducteur
Sujet(s) : Noirs américains -- Identité collective -- 1990-2020
Jeunesse noire américaine -- Attitude -- 1990-2020
Indice(s) Dewey :
305.896 073092 (23e éd.) = Sociologie des Afro-Américains - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-246-81996-7 (br.) : 20,90 EUR
EAN 9782246819967
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb456840464
Notice n° :
FRBNF45684046
Résumé : En 2011, Thomas C. Williams est encore inconnu du public américain lorsqu'il publie
Une soudaine liberté. Le jeune journaliste y décrit son enfance dans le New Jersey,
celle d'un garçon né d'un père noir et d'une mère blanche qui a décidé de se fondre
dans la masse des jeunes afro-américains de son âge grâce aux cultures urbaines, et
notamment au hip-hop. Un vocabulaire cru, une démarche spécifique, une façon de s'habiller,
un rapport trouble à l'argent et aux filles reproduisant l'imaginaire des clips qui
se succèdent à la télévision. Une vision de l'histoire et de l'art aussi, lorsqu'on
respecte une minute de silence pour l'anniversaire de la mort d'un rappeur assassiné
mais qu'on ne connaît pas la date du décès de Martin Luther King, qu'on célèbre Jay-Z
mais qu'on n'a jamais entendu parler de Toni Morrison. La littérature et l'imaginaire
n'ont plus leur place lorsqu'on cherche à reproduire des codes au nom d'une identité,
tournant le dos à la culture.Une adolescence aux teintes « gangsta » donc, également
marquée par l'obsession du père de Thomas pour les livres et les échecs. Grâce à l'éducation
parallèle que ce dernier s'obstine à donner à ses fils, Thomas réussit finalement
à entrer à l'université de Georgetown, à Washington. Il réalise alors qu'une autre
voie est possible, il découvre de nouvelles manières de penser le monde, de nouvelles
musiques, et les voyages qui lui permettront d'aller vers des cultures radicalement
différentes. Puis Thomas passera plusieurs mois à Paris avec l'impression d'avoir
fait exploser le carcan des cultures urbaines, cette « colle invisible ».Une soudaine
liberté est un texte qui pointe avec justesse les dérives de certaines cultures qu'il
est aujourd'hui difficile de critiquer, malgré leur violence et leur misogynie. Un
récit d'une grande sensibilité sur le métissage, les identités noires et la possibilité
de s'affranchir de son milieu.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Colin Reingewirtz.
[source éditeur]