Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Ginot-Slacik, Charlotte
Niccolai, Michela
Titre(s) : Musiques dans l'Italie fasciste [Texte imprimé] / Charlotte Ginot-Slacik et Michela Niccolai
Publication : [Paris] : Fayard, DL 2019
Impression : 58-Clamecy : Impr. Laballery
Description matérielle : 1 vol. (370 p.) ; 22 cm
Collection : Les chemins de la musique
Lien à la collection : Les Chemins de la musique (Paris. 1992)
Note(s) : Bibliogr. p. 339-351. Discogr. p. 352-355. Filmogr. p. 356-357. Index
Sujet(s) : Musique -- Italie -- 1900-1945
Musique et propagande -- Italie -- 1900-1945
Fascisme et musique -- Italie -- 1900-1945
Indice(s) Dewey :
780.945 0904 (23e éd.) = Musique - Italie - 1900-1999
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-213-70497-5 (br.) : 24 EUR
EAN 9782213704975
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb456722580
Notice n° :
FRBNF45672258
Résumé : Plus de vingt ans séparent la marche sur Rome (1922) de la chute de Mussolini (1943),
au cours desquels les instances politiques et culturelles de l'Italie sont refondées.
Dans le domaine musical, les conséquences du fascisme s'avèrent décisives : ambivalent
à l'égard de la modernité européenne, désireux d'exalter la nation et ses mythes,
le régime suscite d'abord l'intérêt de compositeurs en quête d'unité et de récit national.
Aviateurs et tyrans de la Rome antique hantent alors les scènes d'opéra, tandis que
musiques de film et chansons se font l'écho des conquêtes coloniales.Ni les musiques
savantes ni les genres populaires ne sont étrangers au fascisme : sans imposer de
canons esthétiques, le régime accompagne la réforme des conservatoires et subventionne
des événements majeurs tels la Biennale de Venise ou le Mai musical florentin. Si
l'attitude des musiciens est dominée par une profonde ambiguïté liée aux contraintes
imposées par l'État, pour la jeune génération, néanmoins, celle de Dallapiccola et
de Petrassi, l'adoption des lois antisémites constitue une rupture existentielle dont
des œuvres telles que Le Prisonnier portent trace.Entre analyse de trajectoires individuelles,
mise en perspective de genres musicaux, focus sur des œuvres emblématiques, le présent
ouvrage évoque une nation fascinée puis déchirée par le totalitarisme mussolinien.
Titulaire d'un doctorat en musicologie, Charlotte Ginot-Slacik est actuellement
professeur au Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Lyon, et
collabore régulièrement avec l'Orchestre national du Capitole de Toulouse, l'Opéra
de Lyon, la Philharmonie de Paris… Après un double cursus de doctorat en Musicologie
à Saint-Étienne et à Crémone, Michela Niccolai a effectué deux post-doctorats à l'Université
de Pavie et à l'Université de Montréal. Elle enseigne à l'Université Paris 4 et à
Paris 3 et est membre associé au laboratoire IHRIM (Lyon2) et au LaM (ULB). Bourse
d'écriture 2016 de la... [source éditeur]