Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Mondoloni, Christian (1949-....)
Titre(s) : Corse [Texte imprimé] : indépendance : essai / Christian Mondoloni
Publication : Bastia : Edizione Vincentello d'Istria, impr. 2019
Impression : 06-Grasse : Impr. Gabriel Riqueti
Description matérielle : 1 vol. (385 p.) ; 24 cm
Note(s) : Bibliogr. p. 347-373. Index
Sujet(s) : Politique et gouvernement -- Corse (France)
Corse (France) -- Histoire
Indice(s) Dewey : 944.99 (23e éd.) = Histoire - France - Corse
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-85022-000-5 (br.) : 22 EUR
EAN 9782850220005
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb456607429
Notice n° :
FRBNF45660742
Résumé : La France colonise la Corse depuis 250 ans, cette occupation présente un bilan. La France a détruit l'État corse en 1769 car une Corse indépendante représente un « inconvénient » pour elle comme le disait Napoléon. Cette conquête militaire a supprimé la toute première Constitution de l'histoire de l'humanité qui fit l'admiration de l'Europe des Lumières. Jusqu'en 1818 la France a poursuivi une « pacification » pendant laquelle elle « a perdu plus d'hommes que pendant la guerre d'Algérie » selon Michel Rocard. De 1768 à 1912 la France a établi un système douanier colonial asphyxiant l'économie insulaire puisqu'il frappait de droits de douane ses exportations vers la France « comme venant de l'étranger ». Cette camisole ruinant économiquement l'île éroda sa culture, fossilisa ses structures socio-politiques et jeta son peuple sur les routes de l'exil. En 1957 la France imposa un plan de développement de « colonisation intérieure » pour recycler une partie de son colonat agraire expulsée par les indépendances d'Afrique du Nord, livrer l'île aux trusts du tourisme et y développer une colonisation de peuplement. Contre cette politique la Corse a mené une lutte acharnée portant en 2017 au pouvoir le mouvement national : trois sièges de députés sur les quatre octroyés et une majorité absolue à la Collectivité de Corse élue avec 56% des suffrages. Après ce raz de marée électoral la France déclara qu'il n'y avait « rien de nouveau sous le soleil corse », s'asseyant sur la démocratie en récusant la signification anticoloniale de ces résultats sortis des urnes. Cet autisme perdurant ne précipitera-t-il pas la Corse dans une lutte armée de libération ? Que vaut-il mieux à la France d'une colonie rebelle plaidant sa cause devant l'opinion internationale ou d'un pays allié par nécessité géostratégique ? [source éditeur]