Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Comte-Sponville, André (1952-....)
Titre(s) : Du tragique au matérialisme, et retour [Texte imprimé] : vingt-six études sur Montaigne, Pascal, Spinoza, Nietzsche et quelques autres / André Comte-Sponville
Publication : Paris : PUF, DL 2018
Impression : 53-Mayenne : Impr. Jouve
Description matérielle : 1 vol. (723 p.) ; 19 cm
Collection : Quadrige, ISSN 0291-0489
Lien à la collection : Quadrige (Paris. 1981)
Note(s) : Recueil de textes extr. pour la plupart de diverses revues et publications 1989-2013.
- Index
Sujet(s) : Tragique (philosophie)
Matérialisme
Indice(s) Dewey :
146.3 (23e éd.) = Matérialisme
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-13-079617-6 (br.) : 17 EUR
EAN 9782130796176
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45614939w
Notice n° :
FRBNF45614939
Résumé : André Comte-Sponville livre ici vingt-six études d'histoire de la philosophie, portant
principalement sur les traditions tragique et matérialiste, depuis l'Ecclésiaste jusqu'à
Marcel Conche, en passant par Montaigne, Pascal, La Rochefoucauld, Spinoza, La Mettrie,
Jean-Marie Guyau, Nietzsche et Alain. La préface propose une longue analyse de la
notion de tragique. L'auteur y prend au sérieux ce que la littérature et la vie nous
apprennent : que le tragique a à voir avec le malheur, mais réel plutôt que possible
(par différence avec le « suspense ») et nécessaire plutôt que contingent (par différence
avec le drame). Loin d'être l'affirmation joyeuse de tout, comme le voulait Nietzsche,
le tragique est plutôt la prise en compte inconsolée de ce qu'il y a de catastrophique
dans la condition humaine : la mort, la solitude, l'insatisfaction – trois formes
de la finitude, qui ne sont tragiques que par la conscience, en l'homme, d'un infini
au moins pensable. La conclusion, elle aussi fort développée, montre que le matérialisme,
s'il est rigoureux, se doit d'être une pensée tragique, c'est-à-dire aporétique, déceptive,
inconsolée. Et qu'une sagesse qui se sait insuffisante et insatisfaite (une sagesse
tragique) vaut mieux, de ce point de vue, que la suffisance d'une sagesse prétendument
satisfaite. Cela amène à prendre quelque distance avec Épicure, Spinoza, Nietzsche
et Marx. Et à se trouver plus proche de Lucrèce, de Montaigne ou du dernier Althusser.
Cet ouvrage constitue un recueil d'articles d'histoire de la philosophie, portant
principalement sur les deux traditions tragique et matérialiste, donc aussi sur leur
rapport, lequel est analysé dans une longue préface et une longue conclusion, l'une
et l'autre inédites et très personnelles : André Comte-Sponville y fait le point sur
sa propre évolution philosophique, depuis son adolescence jusqu'à aujourd'hui. [source
éditeur]