Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Musique notée : sans médiation
Auteur(s) : Saint-Saëns, Camille (1835-1921). Compositeur
Titre conventionnel : [Ivanhoë]. Réduction pour chant et piano
Titre(s) : Ivanhoé [Musique imprimée] : cantate : mezzo-soprano, ténor, baryton et orchestre / Camille Saint-Saëns ; sur un poème de Victor Roussy ; réduction pour voix et piano de Vincent Boyer
Présentation : [Partition]
Publication : Lyon : Symétrie, 2018
Impression : 69-Lyon : Impr. Symétrie
Description matérielle : 1 partition (74 p.) : ill. ; 30 cm
Note(s) : Durée : ca 30 min. - Notice biographique et notice sur l'oeuvre en français et anglais
Distribution musicale : voix - mezzo-soprano (01) (solo), , voix - ténor (01) (solo), , voix - baryton (01)
(solo), clavier - piano (1)
Autre(s) auteur(s) : Roussy, Victor (18..18..? ; librettiste). Librettiste
Boyer, Vincent (19..-.... ; musicien). Auteur de la réduction musicale
Genre ou forme : Cantates profanes -- 19e siècle -- Réductions chant et piano
Identifiants, prix et caractéristiques : EAN 9790231804607
ISMN 979-0-2318-0460-7 (br.) : 30 EUR
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45505858r
Notice n° :
FRBNF45505858
Cette notice appartient à l'univers musique
Résumé : Composé par Victor Roussy, le livret d'Ivanhoé s'inspire d'un épisode du roman éponyme
de Walter Scott. Tout en répondant aux obligations d'une cantate de Rome, il exploite
différents antagonismes susceptibles de mettre en valeur les candidats les plus talentueux.
Sur fond de tensions entre Saxons et Normands dans l'Angleterre de la fin du xiie
siècle, il développe l'amour impossible et unilatéral de la juive Rebecca pour le
chrétien Ivanhoé, la grandeur d'âme de ce dernier répondant à l'ambiguïté de son ennemi
Bois-Gilbert, pris quant à lui par son désir pour la jeune israélite. Entre histoire
et religion, c'est un véritable petit opéra qui se développe dans ces cinq courtes
scènes. Bien qu'inégale, la partition de Saint-Saëns est remarquablement variée. Si
certains airs purement strophiques peuvent nous sembler convenus, nous ne pouvons
qu'admirer son sens de la mélodie, l'efficacité de ses progressions dramatiques ou
certaines fulgurances comme cet étonnant épisode vocal sur une simple note tenue.
Œuvre de transition, Ivanhoé n'en contient pas moins certains aspects d'une écriture
déjà personnelle, notamment cette volonté d'unification par des motifs conducteurs
ou son goût prononcé pour les trames orchestrales denses qu'une instrumentation limpide
vient éclaircir. Autant de qualités que le musicien ne tardera guère à mettre en pratique…
son chef-d'œuvre lyrique, Samson et Dalila, ne fut-il pas entrepris dès 1867 ? [source
éditeur]