Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Weil, Simone (1909-1943)
Titre(s) : L'agonie d'une civilisation [Texte imprimé] / Simone Weil ; [dessins de Vincent Bouliès]
Publication : [Saint-Clément] : Fata Morgana, impr. 2017
Impression : impr. en Espagne
Description matérielle : 1 vol. (50 p.) : ill. ; 22 cm
Note(s) : Réunit : "L'agonie d'une civilisation à travers un poème épique" ; "En quoi consiste
l'inspiration occitanienne"
Sujet(s) : Chanson de la croisade contre les Albigeois
Civilisation -- Occitanie
Indice(s) Dewey :
306.094 48 (23e éd.) = Culture et institutions - France - Ancien Languedoc-Roussillon
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-37792-004-4 (br.) : 12 EUR
EAN 9782377920044
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45429852w
Notice n° :
FRBNF45429852
Résumé : Il ne peut y avoir d'ordre que là où le sentiment d'une autorité légitime permet d'obéir
sans s'abaisser; c'est peut-être là ce que les hommes d'oc nommaient Parage. S'ils
avaient été vainqueurs, qui sait si le destin de l'Europe n'aurait pas été bien différent?
La noblesse aurait pu alors disparaître sans entraîner l'esprit chevaleresque dans
son désastre, puisqu'en pays d'oc les artisans et les marchands y avaient part. Ainsi
à notre époque encore nous souffrons tous et tous les jours des conséquences de cette
défaite. Rien qu'en regardant cette terre, et quand même on n'en connaîtrait pas le
passé, on y voit la marque d'une blessure. Simone Weil, se penche sur les évènements
qui contribuèrent à l'écrasement de la civilisation d'Oc et en donne une lecture personnelle,
mêlée de mysticisme et de réexions philosophiques inédites qui portent en elles un
caractère profondément politique et social que rien ne sépare de notre présent: «La
terreur est une arme à un seul tranchant. Elle a toujours bien plus de prise sur ceux
qui songent à conserver leur liberté et leur bonheur que sur ceux qui songent à détruire
et à écraser; l'imagination des premiers est bien plus vulnérable, et c'est pourquoi,
la guerre étant, avant tout, affaire d'imagination, il y a presque toujours quelque
chose de désespéré dans les luttes que livrent des hommes libres contre des agresseurs.»
Frontispice de Vincent Bioulès. [source éditeur]