Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Marie Caroline (1752-1814 ; reine de Naples)
Titre(s) : Le journal d'une reine [Texte imprimé] : Marie-Caroline de Naples dans l'Italie des Lumières / [édité par] Mélanie Traversier
Publication : Ceyzérieu : Champ Vallon, 2017
Impression : 58-Clamecy : Impr. Laballery
Description matérielle : 1 vol. (636 p.) ; 20 cm
Collection : Les classiques de Champ vallon
Lien à la collection : Les Classiques de Champ Vallon
Note(s) : Bibliogr. p. 613-637. Index
Autre(s) auteur(s) : Traversier, Mélanie (1975-....). Éditeur scientifique
Sujet(s) : Marie Caroline (1752-1814 ; reine de Naples)
Naples (Royaume) -- 1734-1816
Genre ou forme : Journaux intimes
Récits personnels
Indice(s) Dewey :
945.730 7092 (23e éd.) = Histoire - Italie - Naples (province) - 1516-1799 - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 979-10-267-0501-7 (br.) : 26,50 EUR
EAN 9791026705017
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45254144d
Notice n° :
FRBNF45254144
Résumé : L'histoire commence par une découverte documentaire, surprenante et fortuite. En 2012,
Mélanie Traversier retrouve chez un collectionneur privé américain un manuscrit décrivant
le voyage d'une reine en Italie de mai à septembre 1785. Elle en reconnaît aussitôt
l'écriture : c'est la pièce manquante d'un document exceptionnel qu'elle étudie depuis
huit ans, le journal que Marie-Caroline de Habsbourg-Lorraine, petite sœur de Marie-Antoinette
et reine de Naples, a tenu de 1781 à 1785. L'archive est désormais complète, la trouvaille
archivistique venant combler une lacune dans le diaire conservé aux archives de Naples.
Mélanie Traversier en propose donc une édition critique, précédée d'un volumineux
essai introductif. Car ce document exceptionnel permet de surprendre la reine au travail
de la discipline de ses affects. S'imposant l'exercice quotidien de ses « écritures
», s'exerçant à cette langue française qui est celle de l'aristocratie européenne
et qu'elle accommode à sa manière de quelques libertés stylistiques, elle offre aux
amateurs d'histoire un témoignage d'une richesse exceptionnelle. La reine ne se confine
pas aux obligations et aux divertissements utiles de son sexe : elle observe, décrit,
compare — et notamment lors de son voyage d'Italie, sorte de tournée d'inspection
des expériences politiques du réformisme des Lumières — pour se préparer à agir. Dès
lors, au-delà de la chronique routinière de la vie de cour, le lecteur est convié
au surgissement d'un moi souverain mais aussi, tout simplement, en ses années pré-révolutionnaires,
du souffle de l'histoire. [source éditeur]