Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Polony, Natacha (1975-....)
Comité Orwell (Paris)
Titre(s) : Bienvenue dans le pire des mondes [Texte imprimé] : le triomphe du soft totalitarisme / Natacha Polony & le Comité Orwell
Publication : Paris : Plon, DL 2016
Description matérielle : 1 vol. (212 p.) ; 21 cm
Note(s) : Notice réd. d'après la couv.. - Bibliogr., 3 p.
Sujet(s) : Mondialisation -- 1990-2020
Libéralisme économique -- France -- 1990-2020
Indice(s) Dewey :
320.905 1 (23e éd.) = Situation et conditions politiques - 2000-2019
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-259-25159-4 (br.) : 14,90 EUR
EAN 9782259251594
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45177766b
Notice n° :
FRBNF45177766
Résumé : A Pékin, Moscou, Ankara ou Ryad, des oligarchies confisquent le pouvoir au nom du
parti communiste, de la Sainte Russie, d'Allah. Cela, c'est l'image que la très grande
majorité des médias occidentaux diffuse pour éviter de devoir balayer devant leurs
portes. Car le même phénomène est à l'œuvre en Occident, dans ce que l'on appelle
encore les démocraties occidentales. George Orwell, imprégné des horreurs du nazisme
et des dérives du communisme, avait dépeint, dans 1984, ce que pouvait devenir notre
quotidien dans un monde régi par un totalitarisme absolu. A contrario, le seul rempart
contre de telles dérives reposait sur l'idéal démocratique et ses quelques libertés
fondamentales. Or, insensiblement, nos sociétés que l'on croyait démocratiques le
sont de moins en moins. Nous basculons dans un totalitarisme mou. Quel est ce système
? C'est celui où, grâce à la technologie et au contrôle des flux financiers et commerciaux,
quelques dizaines de multinationales, la plupart américaines, entendent organiser,
orienter, régenter notre vie quotidienne. Pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur
? C'est effectivement ce que nous ont apporté ces nouvelles technologies : smartphone,
Internet, nano technologies, progrès de la médecine... Le pire ? C'est le nivellement
par le bas, la société du tweet, la surveillance, la captation de notre argent, la
normalisation de nos goûts, l'uniformisation de nos besoins. Le pire, c'est aussi
que cette dérive se fait souvent avec le consentement de ceux qui en sont victimes...
sans s'en rendre compte. Le champ de nos libertés individuelles se rétrécit sérieusement
et un jour, peut-être pas si lointain, nos fiches détaillées nourries des milliers
de données récupérées par les multinationales, seront mises au service d'un système
totalitaire de moins en moins soft. [source éditeur]