Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Musique notée : sans médiation
Auteur(s) : Onslow, George (1784-1853). Compositeur
Titre conventionnel : [Le colporteur ou l'enfant du bûcheron]. Extrait
Titre(s) : Le colporteur ou L'enfant du bûcheron : opéra-comique en trois actes sur un livret d'Eugène de Planard. Ouverture [Musique imprimée] / Georges Onslow ; [préface de Lucas Chope] ; [sous la direction scientifique de Anne-Sylvie Barthel-Calvet]
Présentation : Conducteur
Publication : Lyon : Symétrie, 2016
Impression : 69-Lyon : Impr. Symétrie
Description matérielle : 1 partition (56 p.) : ill. ; 30 cm
Note(s) : Préface et notice biographique
Distribution musicale : orchestre - orchestre symphonique XIXe-XXe s. (1)
Autre(s) auteur(s) : Chope, Lucas. Éditeur scientifique
Barthel-Calvet, Anne-Sylvie. Éditeur scientifique
Genre ou forme : Ouvertures (musique) -- 19e siècle -- Partitions
Orchestre, Musique d' -- 19e siècle -- Partitions
Identifiants, prix et caractéristiques : EAN 9790231803518
ISMN 979-0-2318-0351-8 (br.) : 30 EUR
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45057368b
Notice n° :
FRBNF45057368
Cette notice appartient à l'univers musique
Résumé : Deuxième des trois ouvrages lyriques que produisit Onslow, Le Colporteur ou L'Enfant
du bûcheron, composé en 1826, fut représenté pour la première fois au théâtre de
l'Opéra-Comique le 22 novembre 1827. Le livret d'Eugène de Planard (1783-1853), librettiste
célèbre qui collabora avec des compositeurs tels que Boieldieu, Auber ou Halévy, narre
l'aventure, au sein d'une Russie imaginaire, d'un jeune prince héritier du tsar nommé
Alexis. Ayant échappé au massacre de la famille royale par un brigand qui convoite
le trône, il est confié à un bûcheron sans que son identité ne lui soit révélée. Quelques
années passent durant lesquelles il est recherché par un sbire de l'usurpateur déguisé
en colporteur, qui sera in fine lui-même poignardé. Alexis parvient ainsi à renverser
le traître et à recouvrer son statut royal; il monte sur le trône et épouse une batelière
dont il était épris depuis longtemps. Cette ouverture en ut majeur fait montre d'une
écriture dont les traits caractéristiques tendent parfois à s'éloigner des conventions
propres à l'opéra-comique. L'écriture harmonique y est recherchée et la partie centrale
de cette forme tripartite revêt la couleur sombre de l'homonyme ut mineur, innervé
de nombreux chromatismes inquiétants. L'orchestration, jugée par certains commentateurs
comme «cacophonique», est étoffée (notons la présence de trois trombones) et valorise
les timbres du cor – qui expose le premier thème de l'ouverture – et de la clarinette
qui participent aux couleurs particulièrement romantiques de l'orchestre. Cette ouverture
constitue un témoignage intéressant de l'esthétique symphonique d'Onslow, révélatrice
de cette attention typique pour une harmonie subtile et une mélodie expressive. [source
éditeur]