Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Gaudy, Hélène (1979-....)
Titre(s) : Une île, une forteresse [Texte imprimé] : sur Terezín / Hélène Gaudy
Publication : Paris : Inculte-Dernière marge, DL 2015
Impression : 63-Clermont-Ferrand : Impr. la Source d'or
Description matérielle : 1 vol. (274 p.) ; 19 cm
Sujet(s) : Terezín (République tchèque)
Konzentrationslager Theresienstadt
Genre ou forme : Récits de voyages -- 1990-2020
Indice(s) Dewey :
940.531 8537 (23e éd.) = Guerre mondiale, 1939-1945 - Ghettos et camps d'extermination - République tchèque
et Slovaquie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 979-10-95086-09-3 (br.) : 17,90 EUR
EAN 9791095086093
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb44500687f
Notice n° :
FRBNF44500687
Résumé : La ville de Terezín, à 60 km de Prague, a quelque chose d'un îlot qui tranche sur
le paysage. Forteresse inutile, jamais utilisée en temps de guerre, ville de garnison
puis lieu d'internement devenue l'antichambre d'Auschwitz, cette cité est de plus
en plus désertée par ses habitants, figée dans une histoire qui l'isole du monde.
Terezín a été une ville camp, que les nazis ont voulu faire passer pour un « ghetto
modèle », une ville décor puisqu'y a été tourné, en 1944, un film de propagande nazie
commandé à un interné juif. Ici se noue un rapport particulier à l'image, à la langue,
à l'artifice – symbole de la dissimulation qui est au cœur de la mise en place du
projet criminel nazi, écran où les images, sans cesse, recouvrent d'autres images.
Au fil de rencontres, de témoignages, d'archives, ce livre interroge un lieu en mutation,
coincé entre une mémoire impossible et l'espoir jamais tout à fait éteint d'une renaissance.
On y croise les fantômes de Robert Desnos et de W. G. Sebald, les figures de Petr
Ginz, de Kurt Gerron et bien d'autres, fils distendus d'existences qui se sont croisées
entre les murs de la forteresse. Il creuse la question du mensonge, des traces et
de leur imbrication intime, puisque même les traces peuvent devenir mensongères selon
qui les exhume et qui les met en scène. [source éditeur]