Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Calle-Gruber, Mireille (1945-....)
Titre(s) : Marguerite Duras, la noblesse de la banalité [Texte imprimé] / Mireille Calle-Gruber
Publication : [Saint-Vincent de Mercuze] : De l'incidence éditeur, DL 2014
Impression : 59-Villeneuve-d'Ascq : Impr. Lille-3
Description matérielle : 1 vol. (151 p.) ; 19 cm
Sujet(s) : Duras, Marguerite (1914-1996)
Indice(s) Dewey :
843.914 (23e éd.) = Roman de langue française - 1945-1999 [critique]
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-918193-28-9 (br.) : 17 EUR
EAN 9782918193289
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb442286518
Notice n° :
FRBNF44228651
Résumé : « Banale. Elle a cette noblesse de la banalité. Elle est invisible ». Ainsi est la
dame du camion : personne, c'est-à-dire « tout le monde ». « Elle » a du charisme
: pleure sur le prolétariat ; meurt à Hiroshima ; est dans l'empathie avec « Abraham
», l'enfant non-juif au nom juif de multitude ; elle bannit les langues de bois, demande
ses mots à une grammaire inouïe. Comment donner corps à ce que l'on n'entend ni ne
voit plus à force de le voir et l'entendre tous les jours ? Comment donner présence
à ... rien, qui n'est pas rien mais dont on ne sait pas re-marquer l'état d'exception
? L'Suvre de Marguerite Duras est habitée d'une ignorance généreuse. Par quoi tout
être il faudrait ajouter toute chose est ignorant de l'amour qu'il peut inspirer.
La noblesse de la banalité est plus qu'une esthétique. C'est un regard qui ne conquiert
pas. Qui se laisse dessaisir de son saisissement. Il faut beaucoup s'aimer et beaucoup
s'oublier.
Mireille Calle-Gruber est écrivain, Professeur de littérature et esthétique à La Sorbonne
Nouvelle. Elle est l'auteur d'une vingtaine de livres,dont la Biographie de Claude
Simon, Prix Nobel de littérature (Seuil, 2011), et cinq romans. Elle a édité les Ruvres
complètes de Michel Butor en 12 volumes(La Différence, 2006-2010), co-dirigé Le dictionnaire
universel des créatrices (Des femmes, 2013), et des colloques consacrés à Pascal Quignard
: La littérature démembrée par les muses (Presses Sorbonne Nouvelle, 2011) et Pascal
Quignard, translations et métamorphoses (à paraître). [source éditeur]