Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Image fixe : sans médiation
Auteur(s) : Alavoine, Jean-Antoine (1776-1834). Graveur
Titre(s) : Projet de fontaine pour la place de la Bastille [Image fixe] : [estampe]
Publication : [S.l.] : [s.n.], [s.d.]
Description matérielle : 1 est. : gravure à l'eau-forte ; 41,5 x 56,5 cm
Note(s) : Gravure à l'eau-forte. - claire-voie, par l'architecte Jean-Antoine Alavoine né à
Paris en 1778, attaché à l'état-major pendant la campagne d'Italie, pays où il retourna
en 1805 et 1806 étudier les monuments de l'antiquité et de la Renaissance. Lorsqu'il
fut nommé architecte du gouvernement en 1811, il avait déjà construit, comme inspecteur
de Cellerier, le théâtre des Variétés, et, de son propre chef, les bains Montesquieu.
C'est le 3 décembre 1803 (11 frimaire an XII) qu'un arrêté du Premier Consul, reprenant
l'idée du décret du 16 juin 1792, décidait l'établissement d'une grande place circulaire
sur l'emplacement de l'ancienne Bastille. Le 2 février 1810, l'Empereur ordonnait
que le centre de cette place serait occupé par une fontaine monumentale, surmontée
d'un éléphant de bronze ; le métal en serait fourni par les pièces de bronze prises
dans la campagne de Friedland. L'idée de la décoration de la fontaine serait venue
à l'Empereur à la vue d'une pendule qu'il avait remarquée dans le cabinet du roi de
Prusse à Berlin. L'architecte Alavoine, chargé de ce travail, confia la sculpture
de l'éléphant au statuaire Pierre-Charles Bridan (10 novembre 1766-4 août 1836). On
commença par les travaux souterrains qui devaient amener l'eau à la fontaine, et vers
1814 on allait pouvoir édifier le monument quand la chute de l'Empire fit abandonner
le projet. Ce n'est qu'après 1830, et afin de commémorer les Trois glorieuses qu'on
reprit l'idée d'un monument sur la place de la Bastille. Après avoir pensé à un obélisque,
on se décida pour une colonne de bronze. Alavoine, jusqu'à sa mort, survenue en 1834,
puis, après lui, son inspecteur, l'architecte Duc, érigèrent la colonne actuelle,
dont le chapiteau fut placé en 1839 et surmonté en 1840 du génie sculpté par Dumont.
L'inauguration eut lieu le 28 juillet 1840 ; la dépense avait été de 1,303,000 francs.
Quant à l'éléphant de Bridan, il demeura jus-qu'en 1865 dans la partie Sud-Est de
la place ; on connaît le passage des Misérables, où Victor Hugo l'a fait figurer.
Voir au Musée du Louvre (Inventaire général des dessins du Musée du Louvre et du Musée
de Versailles, Ecole française, par J. Guiffrey et Pierre Marcel, n.os 6-15) dix projets
dessinés par Alavoine pour la fontaine monumentale de la place de la Bastille. Voir
également à Carnavalet (D 1) une aquarelle qui semble l'original de la présente gravure.
Voir en fin les Archives des Musées nationaux et aux Archives nationales les dossiers
N 3.e cl. 1150, 1151 et 1152
Le modele de l'Elephant a été executé de la grandeur du monument par Monsieur Bridan
Statuaire pendant les années 1813-1814. J. A. Alavoine Scul
Référence(s) : De Vinck, 1721
Autre(s) auteur(s) : Denon, Dominique-Vivant (1747-1825). Graveur
Conservé dans : [Recueil. Collection de Vinck. Un siècle d'histoire de France par l'estampe, 1770-1870.
Vol. 10 (pièces 1571-1762), Ancien Régime et Révolution]
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb415126197
Notice n° :
FRBNF41512619
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Document numérique :
1 partie d'exemplaire regroupée
support : lot d'images numérisées
Richelieu - Estampes et photographie - magasin de la Réserve
1 partie d'exemplaire regroupée
support : estampe
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