• Notice
Lefebvre, Angélique (1766-18..) forme internationale

Pays :  France
Sexe :  Féminin
Responsabilité(s) exercée(s) sur les documents :  Imprimeur libraire (Texte imprimé), Auteur
Naissance :  1766
Mort :  18..
Période d'activité :  1794-1803

Imprimeur ; "propriétaire-éditeur" de journaux. - Fille du maire de Bondeville-sur-Fécamp. Épouse l'avocat, journaliste et imprimeur Jean-Baptiste-Magloire Robert (1766-18..) en juin 1790 à Fécamp, ville qu'elle quitte avec son mari peu après le 20 juin 1792. À Paris, elle lance avec lui "L'Observateur de l'Europe", qui sera interdit fin 1793. À partir de janv. 1794, elle publie la "Gazette révolutionnaire", de tendance royaliste, que son mari rédige clandestinement et qu'elle imprime à son domicile et sous son propre nom (elle obtient le 23 fév. 1794 un jugement de divorce afin de donner le change), puis sous la raison "Imprimerie de la Gazette révolutionnaire" (mars 1794 - janv. 1795). Très peu inquiétée par la police (fév. 1794), elle continue à imprimer le journal, redevenu "L'Observateur de l'Europe" en janv. 1795. Publie d'ailleurs aussi sous la raison : "Imprimerie de l'Observateur de l'Europe". Arrêtée avec son premier commis en oct. 1795 tandis que son mari, condamné par contumace, est en fuite, elle est relâchée peu après. Imprime "L'Éclipse", qui succède à "L'Observateur", sous le nom de Baussart fils (27 oct. 1795 - mars 1796), puis réimprime "L'Observateur", à partir du 19 mars 1796, toujours rédigé par son mari caché. S'enfuit avec lui pour échapper à l'arrestation (25 juin 1796). Contumace, son mari sera condamné à la déportation (8 sept. 1797). Le journal étant interdit, elle imprime "Le Compilateur", interdit à son tour (11 sept.) ; ses presses sont scellées. Recourt alors à l'imprimeur Jacques Duval (15 sept. 1797 - 25 fév. 1798) pour publier le "Bulletin" puis le "Cour[r]ier" rédigés par son mari. Après s'être réfugié à Paris, le couple rentre à Rouen relancer "L'Observateur" (juillet 1798) sous différents titres successifs (avec Jean-Louis Thomas pour prête-nom) au fur et à mesure des interdictions. Le journal est définitivement interdit le 19 nov. 1799 ; Angélique Lefebvre, arrêtée le 13 oct. 1799 puis relâchée, réclame en vain la levée des scellés (19 déc.). Succède ensuite à son mari comme imprimeur et "propriétaire-éditeur" de la "Chronique de l'Europe et Petites Affiches de Rouen" à partir du 13 juin 1802 et jusqu'au 13 déc. 1803 au moins.

Adresse :  Rouen : 1794-1803. - Rue de la Seille, n° 21 [fév.-oct. 1794]. - Rue de l'École, n° 20 [nov. 1794 - mars 1798]. - Rue Bouvreuil, n° 29. - Rue de la Cigogne, n° 6. - Rue des Murs-Saint-Ouen, n° 9 [1798-1799]. - Rue de l'École, n° 20 [nov.-déc. 1799]. - Rue des Murs-Saint-Ouen, n° 4 [juin 1802 - déc. 1803]

Forme(s) rejetée(s) : 
< Lefebvre, An. (1766-18..)
< Lefebvre, Ang. (1766-18..)
< Lefebvre, Citoyenne (1766-18..)
< Robert, Citoyenne (1766-18..) nom d'alliance

Source(s) : 
Clérembray . - Dubois . - Gough . - Wauters . - Dict. de la presse pendant la Révolution
Consultée(s) en vain : 
Arbour, Femmes, 1470-1870



Identifiant de la notice  : ark:/12148/cb13537277w
Notice n° :  FRBNF13537277

Création :  99/12/14
Mise à jour :  19/04/02


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