Antoine et Cléopâtre : Le triumvir Antoine faisait la guerre en Asie. Il se laissa entraîner dans les plaisirs à la cour de Cléopâtre, reine d'Egypte, dont il devint amoureux. / Ayant répudié sa femme Octavie, parente de César, il s'attira la haine de ce triumvir, qui, ayant appris que son collègue voulait l'attaquer, leva une armée, et / s'avança contre lui en Egypte. Antoine d'après le désir de Cléopâtre, livre à César un combat naval pendant lequel la reine d'Egypte s'enfuit ; / son amant la suit aussitôt, et la bataille est perdue. Honteux de sa lâcheté, Antoine s'était retiré dans son palais, et se reprochait sa conduite, / lorsque Cléopâtre, soutenue par ses femmes, s'avance lentement, la pâleur sur le visage ; elle implore sa grâce de son amant qui la repousse / d'abord ; mais les larmes, les sanglots de la reine attendrissent le faible triumvir, et dans les bras de sa maîtresse, il oublie sa honte et sa défaite / (Shakespeare, Antoine et Cléopâtre) : [estampe] / [Gravé par Jazet] ; Peint par H. Tresham

Antony et Cleopatra e congressus ad flumen Cydnum : [estampe] / Sebastianus Vrancx inventor ; Ia. Matham sculptor

[Frontispice de la thèse soutenue au Collège Louis-Le-Grand, le 30 janvier 1789, par Jean-Baptiste Ravette, sous-diacre à Rouen] : [estampe] / [gravé par Robert Hecquet ?] ; [d'après un tableau de François Boucher]