Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Chenafi, Sébastien (1986-....)
Titre(s) : Apprenti voyageur [Texte imprimé] / Sébastien Chenafi
Publication : [Montmoreau] : les 2 encres, DL 2015
Impression : 93-La Plaine-Saint-Denis : Isiprint
Description matérielle : 1 vol. (107 p.) ; 21 cm
Collection : Encres lointaines, ISSN 1637-7966
Lien à la collection : Encres lointaines
Note(s) : La couv. porte en plus : "carnet de voyage"
Autre(s) forme(s) du titre :
- Titre(s) parallèle(s) : Mutadarrib musāfir
- Titre(s) parallèle(s) : متدرب مسافر
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-35168-699-7 (br.) : 13 EUR
EAN 9782351686997
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb443101094
Notice n° :
FRBNF44310109
Résumé : Ce récit est un voyage au sens où j entends ce mot ; j aimerais (re)donner à ce terme
son origine, sa profondeur et sa noblesse. Voyager, c est vouloir grandir, apprendre
et sortir des influences de notre entourage commun afin de continuer à se construire,
selon d autres perspectives en sillonnant les routes de l apprentissage de la vie.
Voyager, c est se (re)découvrir, vivre sans être conditionné par nos habitudes, ou
plutôt, dirais-je, « en étant moins conditionné », car les gènes, l éducation font
partie intégrante de nous. En effet, c est perdre ses repères afin de laisser vagabonder
son esprit au-delà des peurs et des remords. Voyager, c est se (re)trouver, se surprendre
et aiguiser ses sens. Toutes ces conditions remplies, en y ajoutant l essentielle
curiosité, permettent de vivre pleinement le voyage qui est, à mon sens, proche d
une voie spirituelle, par exemple, mais très éloigné du tourisme. Sans ces conditions
et intentions, on ne devrait pas parler de « voyage ». « Même type de journée que
la veille: marche dans des décors très verts, montagneux et peu peuplés; c est la
région de la Cantabria. En début d après-midi, je demande de l eau à une dame postée
devant sa porte d entrée. Nous parlons ensemble durant au moins quinze minutes. Je
me débrouille tant bien que mal pour dialoguer, et suis même surpris de pouvoir exprimer
autant de choses. Je lui demande de corriger mes fautes mais elle me dit que j en
fais peu ; je suis flatté. Elle est en tout cas émue par ce partage (les yeux ne trompent
pas) et me demande si j ai de quoi manger. Je la remercie et lui réponds que je ne
manque de rien. » [source éditeur]