Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Ogandaga, Ghislain R. (1966-....)
Titre(s) : L'origine de la royauté divine en Égypte ancienne [Texte imprimé] / Ghislain R. Ogandaga
Publication : Toulouse : Éditions Mélibée, DL 2017
Impression : 95-Domont : Dupli-print
Description matérielle : 1 vol. (357 p.) ; 21 cm
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-37631-018-1 (br.) : 23,50 EUR
EAN 9782376310181
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45312122z
Notice n° :
FRBNF45312122
Résumé : Beaucoup a été dit sur la royauté en Égypte ancienne, mais on n'avait jamais insisté
sur son mode d'apparition, sur ce qui s'était passé la «Première fois», ce que les
Égyptiens eux-mêmes appelaient «Sep tepi». Pour ces derniers, cette «Première fois»
devait être régulièrement répétée. Si tel fut le cas, nous devons nous attendre à
la voir consignée sur le matériel archéologique. Et en effet, les artefacts disponibles
et les rites funéraires montrent que ce qui fut toujours répété dans la liturgie royale
jusqu'à la fin de l'Ancien Empire, est l'évocation de la descente de quelque chose
venue du ciel et sa remontée ou ascension céleste symbolisée par le dieu faucon Horus,
dont le roi était l'incarnation. Ce quelque chose était une lumière ineffable. Et
le faucon avait été utilisé comme métaphore pour exprimer cette descente et remontée
à cause de sa capacité à aller très haut dans le ciel et à redescendre en vol plané.
L'illustration la plus parfaite de la répétition de ces deux événements sont les pyramides.
Il n'est pas possible que celles-ci aient été à l'origine l'illustration d'une butte
primordiale ou encore la matérialisation d'un faisceau des rayons solaires, comme
le suggèrent les égyptologues. L'intérieur des pyramides, avec leurs toits en encorbellement,
est toujours l'illustration de la descente d'une lumière venue du ciel et de son déversement
sur le roi défunt dans son sarcophage et ceci en tant que réitération de ce qui s'était
passé la «Première fois» avec le premier roi Horus. L'extérieur des pyramides, qui
était quasi systématiquement recouvert de calcaire blanc, était aussi la matérialisation
de l'ascension céleste lumineuse du ka du roi défunt et ceci toujours en tant que
réitération de ce qui fut vécu à l'origine de la royauté par le premier roi Horus.
À l'origine de cette royauté divine égyptienne, il y avait eu une expérience du sacré
qui avait mis aux prises une lumière et un roi. À la dix-huitième dynastie, lorsque
va se faire la révo [source éditeur]