Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Roberts, Andrew (1963-....)
Titre(s) : Hitler et Churchill [Texte imprimé] : secrets de meneurs d'hommes / Andrew Roberts ; édition préfacée, traduite et annotée par Antoine Capet
Traduction de : Hitler and Churchill : secrets of leadership
Publication : Paris : Perrin, DL 2022
Impression : 53-Mayenne : Impr. Floch
Description matérielle : 1 vol. (380 p.) ; 21 cm
Note(s) : Bibliogr. p. 357-365. Index
Autre(s) auteur(s) : Capet, Antoine. Traducteur
Sujet(s) : Hitler, Adolf (1889-1945)
Churchill, Winston (1874-1965)
Genre ou forme : Biographie
Indice(s) Dewey :
940.530 922 (23e éd.) = Guerre mondiale, 1939-1945 - Biographie collective
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-262-09663-2 (br.) : 23 EUR
EAN 9782262096632
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb471416726
Notice n° :
FRBNF47141672
Résumé : La biographie croisée de deux géants que tout oppose. Si Andrew Roberts est désormais
bien connu du public francophone grâce au succès de son Churchill paru en traduction
en 2020, il se penche de longue date sur la personnalité, la carrière et l'œuvre du
grand homme. Ici, l'auteur enfourche l'un de ses chevaux de bataille préférés pour
s'en prendre à ceux qui suggèrent qu'au fond, il n'y avait guère de différence entre
Hitler et Churchill. Leur expérience des tranchées au cours de la Grande Guerre, leur
patriotisme exacerbé, la fierté qu'ils tiraient du glorieux passé de leur pays et
par-dessus tout leur charisme, leur art de mener les hommes, le pouvoir psychologique
qu'ils exerçaient sur les foules – et ce, souvent même en dehors de leur patrie :
tout cela, lit-on çà et là, les rapprochait au point de faire d'eux des frères ennemis.
Andrew Roberts montre magnifiquement le caractère fallacieux de ces points communs
supposés, et d'abord sur le plan pratique, en rappelant que Churchill a toujours su
déléguer le pouvoir de décision militaire à ses chefs d'état-major en se rendant à
leurs arguments – certes, non sans avoir au préalable ferraillé avec eux jusqu'au
bout – tout en se réservant le rôle de représentant indiscuté du Royaume-Uni auprès
de ses interlocuteurs Roosevelt et Staline. Cette délégation de pouvoir, Hitler l'a
certes appliquée lors des grands triomphes de la guerre éclair, en Pologne et en France,
en 1939-1940, mais il y a mis fin dès les premiers revers sur le front soviétique
à la fin de 1941, pour devenir totalement incapable de faire confiance à ses généraux
après l'attentat de juillet 1944. Pour l'auteur, un grand meneur d'hommes c'est un
chef qui, au contraire, pratique la confiance à double sens : le commandant en chef
fait confiance aux commandants sur le terrain dont il a su discerner la compétence
en les nommant, et les subordonnés, aussi hauts gradés qu'ils soient, lui font confiance
pour les soutenir sans réserve une fois qu'ils l'ont... [source éditeur]