Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Desplat-Roger, Joana (1985-....)
Titre(s) : Le jazz en respect [Texte imprimé] : essai sur une déroute philosophique / Joana Desplat-Roger
Publication : [Paris] : Éditions MF, DL 2022
Impression : impr. en Bulgarie
Description matérielle : 1 vol. (212 p.) ; 22 cm
Collection : Répercussions
Lien à la collection : Répercussions (Paris)
Note(s) : Notice réd. d'après la jaquette. - MF = Musica Falsa
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Esthétique : Paris 10 : 2020
Sujet(s) : Adorno, Theodor Wiesengrund (1903-1969) -- Jazz
Jazz -- Esthétique
Jazz -- Aspect politique
Indice(s) Dewey :
781.650 1 (23e éd.) = Jazz - Philosophie et théorie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-37804-054-3 (br.) : 20 EUR
EAN 9782378040543
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47126154p
Notice n° :
FRBNF47126154
Résumé : Le jazz, qui apparaît comme un phénomène esthétique majeur du xxe siècle, a pourtant
été délaissé par la philosophie qui en a été contemporaine. Ce désamour de la philosophie
à l'égard du jazz se mesure à deux niveaux : d'une part à la rareté des écrits philosophiques
qui lui sont consacrés, d'autre part à la dureté du traitement qui lui a été généralement
réservé. Mais alors, quel sens donner à ce silence « philo-phonique » à propos du
jazz ? Pourquoi les philosophes contemporains du siècle du jazz ne se sont-ils jamais
véritablement intéressés à sa dimension esthétique ? Et pourquoi n'ont-ils pas davantage
porté attention à ses revendications politiques, alors même que celles-ci ont donné
lieu à de vifs débats dans les années 1960-1970 ? L'objectif de cet essai ne consiste
pas à exposer des éléments conceptuels sur lesquels on pourrait faire reposer une
philosophie du jazz, mais plutôt à faire émerger le sens philosophique de ce « rendez-vous
manqué » entre le jazz et la philosophie. La philosophie, face au jazz, semble devoir
se confronter à ce qui lui échappe : l'ampleur des processus de dénégation mis en
place par certains auteurs pour ne pas le prendre en considération semble témoigner
du fait que le jazz résiste bel et bien à son appréhension philosophique. Si la philosophie
a bien eu du mal à tenir le jazz en respect, si ce dernier lui a opposé avec bruit
et fracas un obstacle théorique l'ayant conduit à une « sortie de route », alors le
diagnostic de cet échec ne nous laisse pas sans rien. Il invite la philosophie (les
philosophes) à comprendre les motifs de son mutisme, à débusquer ses craintes et ses
préjugés, à repenser, un à un, ses concepts traditionnels – et par là même à réinterroger
le sens même du geste de l'esthétique, lorsqu'il s'agit pour elle de penser la musique.
[source éditeur]