Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : James, Laurent (1970-....)
Titre(s) : Saint Fernandel [Texte imprimé] / Laurent James ; préface de Michel Marmin
Publication : Lyon : Éditions Nouvelle marge, DL 2021
Impression : 64-Orthez : Impr. ICN
Description matérielle : 1 vol. (97 p.) ; 20 cm
Note(s) : Notice réd. d'après la couv.
Sujet(s) : Fernandel (1903-1971) -- Critique et interprétation
Indice(s) Dewey :
791.430 28092 (23e éd.) = Cinéma - Jeu et interprétation - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-491657-02-4 (br.) : 15 EUR
EAN 9782491657024
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46871782g
Notice n° :
FRBNF46871782
Résumé : Voilà 50 ans que Fernandel a fait son entrée au Paradis. Au-delà des quelques 148
films qu'il habita de sa présence cristalline, il faut savoir rendre hommage à ce
rire incarné qui nous est encore aujourd'hui si intime. Avec SAINT FERNANDEL, Laurent
James nous livre un portrait lyrique et rabelaisien de l'acteur marseillais, une hagiographie
pour le moins inattendue de l'Idiot Chevalin, qui sut magnifier la malédiction du
Rire en célébration cherstertonienne permanente du cosmos. "Quel capharnau¨m dans
l'église marseillaise, en ce mois de mars 1937, lors des funérailles de l'acteur Gabriel
Signoret ! Discernant la présence du comique au milieu de la troupe des comédiens
de Regain, les endeuillés commencèrent à ouvrir des yeux ronds et à chuchoter à leurs
voisins la nouvelle. L'acolyte qui balançait l'encensoir, se demandant ce qui arrivait,
aperçut Ignace Boitaclou dans l'assistance, poussa du coude son copain qui portait
les burettes, et tous deux se mirent à rire illico. Furieux, le curé leva les yeux
de la Bible pour calmer les marmots, et manqua s'étrangler en voyant Honorin des Meldeuses
en personne dans son église. Du coup, tout le monde le regarda en se tenant les côtes,
chacun hilare de retrouver son Fernand personnel dans la maison de Dieu : que faire
? Il prend l'air affligé : on rigole. Il regarde par terre : on se tord. Il regarde
en l'air : on se tape sur les cuisses. Mon Dieu ! Pardonnez-leur ! Savent-ils seulement
qui il est vraiment ?" [source éditeur]