Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Du, Fu (0712-0770)
Titre(s) : Au bout du monde [Texte imprimé] : 759 / Du Fu ; textes traduits, présentés et commentés par Nicolas Chapuis
Titre d'ensemble : Oeuvre poétique / Du Fu ; 3
Lien au titre d'ensemble : Appartient à : Oeuvre poétique / Du Fu
Édition : Éd. bilingue
Publication : Paris : les Belles lettres, 2021
Impression : 01-Péronnas : Impr. SEPEC
Description matérielle : 1 vol. (XXIV-560 p.) ; 20 cm
Collection : Bibliothèque chinoise ; 32
Lien à la collection : Bibliothèque chinoise
Note(s) : Bibliogr. p. 529-538. Index
Autre(s) auteur(s) : Chapuis, Nicolas (1957-....). Éditeur scientifique
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-251-45081-0 (br.) : 45 EUR
EAN 9782251450810
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46842168w
Notice n° :
FRBNF46842168
Résumé : Dans ce troisième volume de l'œuvre poétique de Du Fu (712-770) figurent 95 poèmes
composés entre le printemps et l'hiver 759, une année charnière dans la vie du poète
qui le vit renoncer à sa carrière gouvernementale et prendre la route de l'exil vers
la province occidentale du Gansu. Tout au long de cette pérégrination, marquée par
des conditions de vie extrêmement précaires et des sentiments lancinants d'errance,
Du Fu chante l'abandon, l'indignation, la souffrance, l'ironie, la tristesse et parfois
la consolation. Déterminé à préserver son intégrité morale face aux turpitudes des
temps, il recherche aux confins de l'Empire un sanctuaire où se mettre à l'abri et,
du moins l'espère-t-il avant de réaliser l'inanité de son entreprise, une situation
lui permettant de faire vivre sa famille. Mais, dans ce « bout du monde » qu'il découvre
à Qinzhou, la dernière métropole chinoise à l'ouest au croisement des espaces ouighours
et tibétains, non seulement nul ne vient à son aide, mais de plus le poète est le
témoin de l'incapacité du pouvoir impérial à contenir la pression croissante des «
barbares » sur cette frontière dont la défense a été affaiblie par la guerre civile.
Ses poèmes manifestent une dimension personnelle jamais atteinte jusqu'ici : le lettré
confucéen, qui avait tant espéré éclairer le règne de son souverain, trouve dans les
ressorts les plus intimes de ses émotions l'expression du désenchantement et de la
solitude. Abandonné de tous, conduisant femme et enfants affamés sur des corniches
vertigineuses au fin fond du pays, à la recherche d'un logis qui se dérobe à chaque
étape, Du Fu ne survit au bord des précipices que par la magie de ses chants : « la
littérature honnit un destin accompli, les démons se régalent des gens qui s'égarent…
jette-donc un poème ! » [source éditeur]