Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Blanchard, Véronique (1968-....)
Titre(s) : Vagabondes, voleuses, vicieuses [Texte imprimé] : adolescentes sous contrôle, de la Libération à la libération sexuelle / Véronique Blanchard ; [préface, Frédéric Chauvaud]
Publication : Paris : ÉFB, Éditions François Bourin, DL 2019
Impression : 27-Mesnil-sur-l'Estrée : Impr. CPI Firmin-Didot
Description matérielle : 1 vol. (324 p.) ; 20 cm
Collection : Genre !
Lien à la collection : Genre ! (Paris)
Note(s) : Bibliogr., 9 p.
Autre(s) auteur(s) : Chauvaud, Frédéric (1955-....). Préfacier
Sujet(s) : Jeunes délinquantes -- France -- 1945-1970
Discrimination sexuelle -- France -- 1945-1970
Tribunaux pour mineurs -- France -- 1945-1970
Indice(s) Dewey :
364.374 094409 (23e éd.) = Délinquantes - France - Histoire
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 979-10-252-0430-6 (br.) : 20 EUR
EAN 9791025204306
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45831771v
Notice n° :
FRBNF45831771
Résumé : Luce : « vagabonde » ; Adèle : « voleuse » ; Émilienne : « vicieuse ». Trois mots,
qui valent rappel à l'ordre, réquisitoire, sanction. Ou comment le langage, le système
éducatif, la psychiatrie et l'institution judiciaire construisent le féminin, en lui
opposant des contre-modèles. Dans les années 1950 et 1960, une adolescente a tôt fait
de virer « mauvaise fille » : un flirt, une sortie au bal ou au café, voire une simple
fugue de quelques heures peuvent suffire à enclencher l'engrenage judiciaire, qui
la conduit devant le juge des enfants. Beaucoup seront ensuite placées en internat,
hospitalisées, ou emprisonnées. Un mécanisme que Véronique Blanchard dévoile à travers
l'analyse de centaines de documents exhumés des archives du tribunal pour enfants
de la Seine. Les voix des jeunes filles qui en surgissent racontent autant de trajectoires
brisées, de rêves réprimés — et de révoltes indomptées. Elles nous plongent dans les
coulisses de la fabrique du genre et des inégalités. Car si les lois ont évolué, si
les regards portés sur le genre ont changé, si les adolescentes d'aujourd'hui ne portent
plus les mêmes prénoms, certains mécanismes, eux, perdurent : ces voix n'ont aujourd'hui
rien perdu de leur force subversive. [source éditeur]