Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Vergez-Chaignon, Bénédicte
Titre(s) : Une juvénile fureur [Texte imprimé] : Bonnier de La Chapelle, l'assassin de l'amiral Darlan / Bénédicte Vergez-Chaignon
Publication : Paris : Perrin, DL 2019
Impression : 61-Lonrai : Normandie roto impr.
Description matérielle : 1 vol. (458 p.-[8] p. de pl.) : ill. en coul. ; 23 cm
Note(s) : Bibliogr. p. 445-449. Index
Sujet(s) : Bonnier de La Chapelle, Fernand (1922-1942)
Genre ou forme : Biographie
Indice(s) Dewey :
944.081 5092 (23e éd.) = Histoire - France - 1918-1939 - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-262-07690-0 (br.) : 24 EUR
EAN 9782262076900
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb458271347
Notice n° :
FRBNF45827134
Résumé : Le garçon qui tua l'amiral Darlan L'amiral Darlan, ancien chef du gouvernement de
Vichy, haut-commissaire de la France en Afrique, est assassiné à Alger, le 24 décembre
1942, par Fernand Bonnier de la Chapelle, fusillé le surlendemain. Le nom du meurtrier
se retrouve au détour de tous les ouvrages traitant des événements de la Seconde Guerre
mondiale. Il est le prototype de l'illustre inconnu qui, agent supposé inconscient
d'un complot qui le dépasse, entre abruptement dans l'Histoire pour en sortir aussitôt.
De fait, que sait-on de lui ? Il avait 20 ans. On dit qu'il aurait appartenu aux Chantiers
de la jeunesse ou aux Corps francs d'Afrique. On répète qu'il était royaliste – sa
particule semble corroborer ces opinions monarchistes. Seulement, Fernand Bonnier
de la Chapelle n'appartenait plus aux Chantiers de la jeunesse et il n'a jamais fait
partie des Corps francs d'Afrique. Sa particule n'est qu'un leurre et " dans ses veines,
écrira son père, ne coulait que le sang rouge des vrais républicains ". Issu d'une
famille aventureuse, mais éduqué au sein d'une bourgeoisie fortunée et progressiste,
Fernand Bonnier de la Chapelle n'eut, à partir de la défaite de 1940, qu'un rêve :
partir en Angleterre pour se battre et faire quelque chose de grand. Un rêve sans
cesse empêché qui devait le conduire à rencontrer tout autrement sa destinée, la veille
de Noël 1942. À l'aide d'archives totalement inédites, Bénédicte Vergez-Chaignon,
tenant son public en haleine de bout en bout, retrace pour la première fois le parcours
de celui dont le général de Gaulle écrivit qu'il avait agi soulevé par une " juvénile
fureur ". [source éditeur]