Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Josserand, Philippe (1971-....)
Titre(s) : Jacques de Molay [Texte imprimé] : le dernier grand-maître des Templiers / Philippe Josserand
Publication : Paris : les Belles lettres, DL 2019
Impression : 01-Péronnas : Impr. SEPEC
Description matérielle : 1 vol. (592 p.) ; 24 cm
Sujet(s) : Molay, Jacques de (124.-1314)
Ordre du Temple -- Procès
Genre ou forme : Biographie
Indice(s) Dewey :
271.791 302 (23e éd.) = Chevaliers de l'ordre du Temple (histoire) - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-251-44977-7 (br.) : 26,90 EUR
EAN 9782251449777
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45815023m
Notice n° :
FRBNF45815023
Résumé : Jacques de Molay fascine. Parmi les vingt-trois grands-maîtres qui se sont succédé
à la tête de l'ordre du Temple entre 1120 et 1312, il est sans doute le seul dont
le public conserve la mémoire. Les Rois maudits de Maurice Druon l'ont immortalisé
et de récents supports, du Da Vinci Code à Assassin's Creed, ont répandu son nom dans
le monde entier. Pourtant, s'il est ancré dans le mythe, Jacques de Molay n'a guère
captivé les historiens. Il est un « inconnu célèbre », d'ordinaire déprécié, sur lequel
bien des incertitudes persistent jusque pour ses dates essentielles – sa naissance,
son élection ou même sa mort. Les traces de son action, toutefois, sont loin d'être
indigentes. Ce sont ces sources, étudiées de façon systématique et confrontées aux
différentes mémoires existantes, qui offrent de jeter un nouvel éclairage sur le grand-maître
: débarrassé des stéréotypes, Jacques de Molay peut enfin sortir de l'ombre. Trois
parties structurent le livre. La première traite des images du dignitaire, révélant
comment, à partir du début du XIXe siècle, un archétype du héros tragique s'est mis
en place. La seconde, par-delà le personnage, s'attache à l'homme et elle analyse
son parcours pour établir la manière dont il s'est élevé jusqu'au sommet du Temple
au sort duquel, de la Terre sainte aux geôles de Philippe le Bel, il s'est identifié.
Les engagements de Jacques de Molay, enfin, sont au cœur de la troisième partie. Le
soutien à l'Orient latin et la défense de son ordre, qu'il s'est efforcé d'adapter
au mieux à une conjoncture lourde de périls, ont été les priorités d'un homme ferme
et entreprenant, bien loin de l'incapable que trop d'auteurs décrivent. Ainsi, jusque
dans la tourmente du procès du Temple, il a cherché à parer au risque, à sauvegarder
son institution et, une fois résolue puis arrêtée la perte de celle-ci, à en préserver
la mémoire face aux juges et à la mort : il le fit, le 11 mars 1314, en rétractant
des aveux arrachés six ans et demi plus tôt par la tor [source éditeur]