Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Musique notée : sans médiation
Titre(s) : Moro coro [Musique imprimée] : chant traditionnel d'origine Yoruba de Cuba pour la divinité de la chasse "Ochosi" : tradition yoruba de Cuba / arrangement [pour choeur à 4 voix mixtes], M. Deruelles, R. Frey-Maibach
Présentation : [Partition]
Publication : Lyon : Éditions À coeur joie, cop. 2017
Description matérielle : 1 partition (3 p.) ; 30 cm
Collection : Série Musique du monde
Lien à la collection : Série Musique du monde (À coeur joie)
Auteur(s) :
Deruelles, Marion. Harmonisateur
Frey-Maibach, Raphaëlle. Harmonisateur
Genre ou forme : Choeurs profanes (voix mixtes, 4 voix) a cappella -- Arrangements (musique) -- Partitions
Identifiants, prix et caractéristiques : (En feuille) : 2,75 EUR
Cotage A110603054
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45377561d
Notice n° :
FRBNF45377561
Cette notice appartient à l'univers musique
Résumé : Ce chant traditionnel Yoruba de Cuba pour la divinité de la chasse « Ochosi », arrangé
par Marion Deruelles et Raphaëlle Frey-Maibach. Elles nous donnent quelques éléments
concernant le contexte de cette chanson : « Il nous a été transmis par El Goyo, figure
emblématique de la tradition afro-cubaine, membre du Conjungo Folklorico de Cuba,
personnalité incontournable de la Rumba, aujourd'hui décédé. A Cuba, ce chant peut
être accompagné par les tambours Batás, les rythmes proposés peuvent être joués avec
des instruments à percussion ou avec des percussions corporelles. Les textes et les
chants se sont transmis de génération en génération depuis l'époque tragique de la
traite et de l'esclavage. Il est probable que la traduction mot à mot se soit perdue
au fil du temps avec certaines déformations de prononciation. De plus, comme souvent
dans les rituels, le langage est volontairement imagé et seuls les initiés détiennent
le sens véritable. Les tambours : Les Batás forment un ensemble de trois tambours
de forme coniques à deux peaux, posés transversalement sur les genoux des musiciens
et jouées à mains nues. La peau du petit côté s'appelle Cha cha (en yoruba), et Culata
(en espagnol) est le côté qui claque, comme la culasse d'un fusil ! La peau du grand
côté s'appelle Enu (en yoruba) ou Boca (en espagnol), qui comme son nom l'indique
est considéré comme une bouche. Toujours joués par trois, le plus grand Iya est installé
entre le médium Itotele et le petit Okonkolo. Les tambours se mêlent donc pour parler
une langue à trois tons directement inspirée de la langue tonale Yoruba de leur origine.
Le rythme qui accompagne le chant Moro Coro sert aussi pour d'autres chants notamment
« Baba Fururu », duquel il tire son nom. [source éditeur]