Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Kyōsen (16..-16.. ; moine). Auteur du texte
Titre(s) : Aimables ermites de notre temps [Texte imprimé] / récits composés par Sairo, alias Kyōsen ; préfacés par Ihara Saikaku ; traduits et présentés par Frédéric Girard
Traduction de : Kindai yasainja
Traduction de : 近代艷隱
Publication : Paris : École française d'Extrême-Orient, 2017
Impression : 42-Saint-Just-la-Pendue : Impr. Chirat
Description matérielle : 1 vol. (286 p.) : ill. ; 24 cm
Collection : Monographie / École française d'Extrême-Orient, ISSN 1269-8326 ; n° 196
Lien à la collection : Monographies - École française d'Extrême-Orient
Note(s) : Bibliogr. p. 247-261. Index
Autre(s) auteur(s) : Ihara, Saikaku (1642-1693). Préfacier
Girard, Frédéric (1949-....). Éditeur scientifique
Sujet(s) : Ermites -- Japon -- 17e siècle
Philosophie -- Japon -- 17e siècle
Indice(s) Dewey :
199.52 (23e éd.) = Philosophie - Japon
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-85539-134-2 (br.) : 40 EUR
EAN 9782855391342
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45355449c
Notice n° :
FRBNF45355449
Résumé : Les Aimables ermites de notre temps sont un recueil de récits philosophiques de personnages
ayant vécu au XVIIe siècle, rédigé par un ami et disciple du romancier Ihara Saikaku
(1642-1693), le moine de l'école Obaku Sairo (?-?) qui a sillonné le Japon du nord
au sud. L'auteur s'attache à circonscrire la nature humaine, sujet central de l'œuvre
de Saikaku, en décrivant la diversité de ses manifestations parmi les types d'hommes,
les régions, les circonstances qui expliquent l'injustice du sort et la déchéance
sociale des uns, le bonheur laborieusement acquis et la sagesse des autres, à travers
les philosophies du néoconfucianisme, du taoïsme, du bouddhisme, des lettres japonaises,
des arts musicaux, de l'artisanat ou de l'agriculture. Sairo, lui-même issu de la
région d'Ako, bien connue comme ferment de la rébellion des quarante-sept ronins contre
le régime des Tokugawa (1701-1703), s'attache à des figures d'ermites qui étaient
pour la plupart déchus de leur statut à la suite des guerres civiles et ont trouvé
un modus vivendi fait de sagesse personnelle et sociale, de bienfaisance altruiste,
d'idéaux nourris des arts et des lettres. Certains sont réputés, d'autres répondent
à des modèles humains en vue, d'autres encore sont des inconnus vivant cachés du public.
L'œuvre est un matériau historique et littéraire de haute valeur qui éclaire les idées
de son époque par delà une certaine fabulation destinée à contourner la censure. Elle
révèle également le visage authentique de Saikaku, auteur de la Préface et de la calligraphie,
qui ressort en filigrane comme un homme retiré imbu d'idées en vogue dans les marges
du régime. Sairo a collaboré à la rédaction des œuvres de Saikaku et a joué le rôle
d'informateur pour son maître qui n'a jamais quitté Osaka. Cette œuvre permet de jauger
et le rôle de Sairo dans les œuvres du fameux romancier et l'arrière-plan d'idées
partagées dans les milieux poétiques et littéraires du maître, également éclairé par
les sept lettres connues de [source éditeur]