Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Petry, Ann (1908-1997)
Titre(s) : La rue [Texte imprimé] / Ann Petry ; traduit de l'américain par Marine Monod, Nicole et Philippe Soupault
Traduction de : The street
Publication : Paris : Belfond, DL 2017
Impression : 61-Lonrai : Normandie roto impr.
Description matérielle : 1 vol. (376 p.) ; 21 cm
Collection : Vintage ; 26
Lien à la collection : [Vintage] (Paris. 2012)
Autre(s) auteur(s) : Monod, Martine (1921-1985). Traducteur
Soupault, Nicole (1920-1988). Traducteur
Soupault, Philippe (1897-1990). Traducteur
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-7144-7402-5 (br.) : 18 EUR
EAN 9782714474025
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45336006t
Notice n° :
FRBNF45336006
Résumé : Un premier roman poignant, par une auteure injustement oubliée dans l'héritage du
Harlem Renaissance, un véritable morceau de bravoure vendu à plus d'un million d'exemplaires
lors de sa parution aux États-Unis, en 1947. Dans le Harlem des années 1940, le combat
acharné de Lutie Johnson, jeune mère célibataire noire, qui tente de s'élever au-dessus
de sa condition. À Harlem, dans les années 1940, une jeune mère célibataire noire
se démène pour offrir à son fils, Bub, une vie digne de ce nom. En approchant de sa
station, elle se disait qu'elle n'avait pas peur de la rue, ni de son influence. Elle
était décidée à les combattre. Des rues comme la 116e, réservées aux nègres ou aux
mulâtres – avec tout ce que cela signifie – avaient fait de Pop un vieil ivrogne timide
et tué Mom quand Lutie était encore tout bébé. Dans cet immeuble où elle habitait
actuellement, c'était aussi la rue qui avait amené Mrs. Hedges à faire de sa chambre
un bordel. Et le concierge, la rue l'avait maintenu dans les bas-fonds, loin de l'air
et de la lumière, jusqu'à ce que l'horrible obsession de la chair l'ait dévoré. Et
c'était encore la rue, ou d'autres semblables, qui avait conduit Min, la femme qui
vivait avec lui, à cet état d'atonie et de molle résignation qui la faisait ressembler
à une lavette humide. Mais rien de tout cela ne lui arriverait à elle, Lutie, parce
qu'elle avait la volonté de lutter sans relâche. [source éditeur]