Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Huginn, Freeric (1971-....)
Titre(s) : Vegan psycho [Texte imprimé] / Freeric Huginn
Publication : [Lorgues] : Freeric Huginn, DL 2017
Impression : impr. en Grande-Bretagne
Description matérielle : 1 vol. (290 p.) ; 23 cm
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-1-5465-7964-9 (br.) : 11,59 EUR
EAN 9781546579649
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45285205n
Notice n° :
FRBNF45285205
Résumé : Peut-on tuer par amour ? Chacun aura sa propre réponse. Mais dans tous les cas, cela
semble être la croyance de ce psychopathe en apparence grand défenseur des animaux.
Néanmoins, jamais Vanessa n'aurait pensé que cette affaire allait autant chambouler
sa vie. Quant à Valmont, quelle mouche l'avait piqué de faire appel à ce médium ?
D'accord, ce tueur jouait depuis un moment avec leurs nerfs, à semer des cadavres
partout dans la région sans laisser de traces, mais était-ce vraiment une raison valable
? Car même si un homme sage a dit un jour : « Soyez le changement que vous voulez
voir dans ce monde » ; entre une population ulcérée à deux doigts de se faire justice
elle-même, des politiques et des journalistes motivés à faire choux gras sur leur
dos, nos deux enquêteurs pouvaient ils se permettre de tout sacrifier sur l'autel
d'un idéal ? Ce même idéal qui, peut-être, les avait déjà trahis... Extraits : […]
Lorsque le fourgon des pompiers l'avait embarqué, l'homme errait dans la rue. Les
yeux vitreux, hagards, injectés de sang. Deux larges cernes sous ses globes oculaires
enfoncés plus loin qu'à l'ordinaire formaient comme un vide béant. Méconnaissable.
Ses habits couverts de vomi, il titubait seul au milieu de la foule tel un de ces
camés ou de ces ivrognes honnis que l'on se complait à tenir au loin. Comment accepter
cette épave échouée là, par hasard, à laquelle on ne veut prêter un regard par crainte
d'y voir un quelconque reflet de sa propre vacuité ? Certains dégoutés, les autres
amusés se contentaient de filmer. Exorcisme par l'image, vaine fuite face à la réalité.
Il avait donc erré ainsi des heures, avant qu'enfin, quelqu'un se décide à faire le
geste d'appeler à l'aide. L'individu balbutiait en boucle un monologue de mots incompréhensibles,
tantôt murmures, tantôt paroxysme de rage, une écume blanche au bord de chaque commissure
de ses lèvres gercées, tachées d'hémoglobine mêlée aux vomissures jusqu'au bas du
menton. — Le bouffer… J'ai été obligé[…] [source éditeur]