Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Grinkevičiūtė, Dalia (1927-1987)
Titre(s) : Prisonnière de l'île glacée de Trofimovsk [Texte imprimé] : mémoires d'une déportée dans l'enfer des camps sibériens / Dalia Grinkevičiūtė ; traduit du lituanien par Jūratė Terleckaitė ; préface de Vladas Terleckas
Traduction de : Lietuviai prie Laptevų jūros, atsiminimai, miniatūros, laiškai
Publication : Monaco : Éditions du Rocher, DL 2017
Description matérielle : 1 vol. (333 p.-8 p. de pl.) : ill. ; 22 cm
Autre(s) auteur(s) : Terleckaitė, Jūratė. Traducteur
Terleckas, Vladas (1939-....). Préfacier
Sujet(s) : Camps de concentration -- URSS -- Sibérie (Russie)
Prisonniers politiques -- URSS -- Sibérie (Russie)
Genre ou forme : Récits personnels
Indice(s) Dewey :
365.450 947 (23e éd.) = Établissements pour les prisonniers politiques et les groupes de personnes apparentés
- Europe de l'Est Russie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-268-08495-4 (br.) : 21,90 EUR
EAN 9782268084954
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45260836z
Notice n° :
FRBNF45260836
Résumé : Enfouie sous la terre pendant quarante ans, la vérité sur les structures de répression
de l'URSS vient frapper la conscience du monde contemporain dans les années 90. Cette
vérité, c'est le récit authentique de la déportée Dalia Grinkeviciute (1927-1987),
arrêtée la nuit du 14 juin 1941, à l'âge de 14 ans, avec son frère et sa mère. Dalia
fera partie des 14 600 Lituaniens qui, sur ordre de Staline, furent brutalement arrachés
à leur foyer par les agents de la Tchéka. Emmenés de force dans des wagons à bestiaux,
puis par bateau sur l'île gelée de Trofimovsk, au-delà du cercle polaire, ils durent
y accomplir des travaux titanesques. Sans vêtements adaptés, sans nourriture ni abris
chauffés, ces malheureux étaient voués à une mort certaine.Les mémoires de Dalia,
d'une grande qualité littéraire et rédigés après son évasion avec sa mère en 1949,
nous exhortent au souvenir des déportés de toutes nations que le régime stalinien
a condamnés sans pitié à une fin solitaire, déshumanisée, tous ces morts dont les
traces des tombes ont été effacées par les glaces et les vents de l'ex-Union soviétique.Traduit
en plusieurs langues, ce texte fait désormais partie des oeuvres classiques de la
littérature des camps.Les dessins de Gintautas Martynaitis, rescapé qui s'était lui-même
retrouvé dans l'enfer de Trofimovsk à l'âge de 6 ans, illustrent admirablement ce
récit. [source éditeur]