Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté. Image fixe : sans médiation
Auteur(s) : Sabatès, Fabien
Titre(s) : Les automobiles au salon de Paris : 1946-1961. Première partie, [1946-1954] [Texte imprimé] / Fabien Sabatès
Lien au titre d'ensemble : Appartient à : Les automobiles au salon de Paris
Publication : [La Celle-Saint-Cloud] : Antique autos, DL 2017
Impression : 59-Roubaix : Impr. Sobook
Description matérielle : 1 vol. (300 p.) : ill. ; 23 cm
Sujet(s) : Automobiles -- 1945-....
Mondial de l'automobile (Paris) -- 1945-1970
Indice(s) Dewey :
629.222 0904 (23e éd.) = Automobiles pour passagers (ingénierie) - 1900-1999
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 979-10-96322-03-9 (br.) : 27 EUR
EAN 9791096322039
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45235452p
Notice n° :
FRBNF45235452
Résumé : La guerre fut la césure du siècle dernier. On s'était habitué à dire « avant-guerre
» et « après-guerre » ce qui scindait bien le siècle en deux parties. Pour le monde
automobile, la partie d'après-guerre n'avait plus grand chose à voir avec celle d'avant-guerre
qui était devenue totalement obsolète. La guerre, fort profitable à l'évolution technologique,
lui fit faire un grand bond en avant ; ainsi l'automobile est-elle devenue un engin
plus fiable, plus fluide, plus accessible, mais toujours aussi magique aux yeux des
foules. Les Salons de l'automobile attiraient chaque année de plus en plus de visiteurs
enthousiastes - les Français adoraient l'automobile - et de plus en plus d'acheteurs
; c'était souvent les mêmes. Pour montrer qu'une page d'Histoire était tournée, les
groupes Allemands et Italiens eux-mêmes exposaient à Paris. La diversité des marques
et des modèles semble bien floue aujourd'hui et seul un ouvrage précis sur les Salon
de l'automobile au Grand Palais permet de visualiser l'évolution et la modernité des
voitures de cette époque. J'ai choisi de m'arrêter quand le Salon déménagea Porte
de Versailles. La lumière, lugubre, n'était plus la même, les carrosseries perdaient
toute magie. Une page se tournait et pas pour le meilleur. Sans l'ambiance unique
du Grand Palais, le Salon de l'automobile y a laissé son âme. L'immense cube de la
porte de Versailles, par sa froide modernité bétonnée, était devenu une espèce de
grand garage de bagnoles à vendre. [source éditeur]