Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Nganang, Patrice (1970-....)
Titre(s) : Manifeste d'une nouvelle littérature africaine [Texte imprimé] : 2007 ; suivi de Nou : 2013 / Patrice Nganang ; préface de Daniel Delas
Lien au titre d'ensemble : Appartient à : Pour une écriture préemptive
Publication : Limoges : PULIM, DL 2016
Impression : 37-Monts : Impr. Présence graphique
Description matérielle : 1 vol. (225 p.) ; 21 cm
Collection : Collection L'un et l'autre en français. Références
Lien à la collection : Collection L'Un et l'autre en français. Références
Note(s) : PULIM = Presses universitaires de Limoges. - Bibliogr. p. 219-222. Index
Autre(s) auteur(s) : Delas, Daniel (1937-2021). Préfacier
Sujet(s) : Littérature africaine -- 20e siècle -- Thèmes, motifs
Génocide -- Dans la littérature
Violence -- Dans la littérature
Indice(s) Dewey :
809.889 6 (23e éd.) = Littérature - Histoire et critique - Pour ou par les Africains
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-84287-722-4 (br.) : 22 EUR
EAN 9782842877224
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb452096021
Notice n° :
FRBNF45209602
Résumé : « On ne peut plus écrire aujourd'hui en Afrique, comme si le génocide de 1994 au Rwanda
n'avait jamais eu lieu. Ce génocide n'est pas seulement la culmination sur le continent
africain du temps de la violence. Il est aussi le symbole d'une idée qui désormais
fait corps avec la terre africaine : « l'extermination de masse perpétrée par des
Africains sur des Africains ». Écrire, ce n'est pas seulement raconter des histoires.
C'est aussi inscrire ses mots dans la profondeur autant d'une terre que d'un rêve.
C'est aussi bien saisir les racines de l'océan que titiller les dieux. Bref, c'est
risquer sa vie. Or, si la génération d'auteurs africains d'aujourd'hui est née indépendante,
elle a grandi avec les génocides, les violences, les dictatures, le chaos et l'exil.
Il s'agit donc pour nous moins d'inventer un style juste pour dire la tragédie de
notre continent que de créer un style d'écriture qui rende cette tragédie dorénavant
impossible : c'est ce style d'écriture que nous appelons « écriture préemptive ».
Parce que le concept de préemption est usé par le politique, aujourd'hui, nous réclamons
le droit de le redéfinir à notre guise ; en l'inscrivant dans les logiques tourbillonnantes
et parfois si affreuses de l'histoire africaine, et en lui insufflant la vision qui
est la nôtre : celle d'un écrivain originaire d'Afrique. » [source éditeur]