Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Bost, Pierre (1901-1975)
Titre(s) : La matière d'un grand art [Texte imprimé] : écrits sur le cinéma des années 1930 / Pierre Bost ; réunis, présentés & annotés par François Ouellet ; préface de Bertrand Tavernier
Publication : [Le Raincy] : la Thébaïde, DL 2016
Impression : 89-Sens : Impr. Chevillon
Description matérielle : 1 vol. (399 p.) ; 21 cm
Collection : Collection Au marbre
Lien à la collection : Au marbre
Note(s) : Filmogr. p. 387-395
Autre(s) auteur(s) : Ouellet, François (1964-....). Éditeur scientifique
Tavernier, Bertrand (1941-2021). Préfacier
Sujet(s) : Films -- Comptes rendus -- 1900-1945
Indice(s) Dewey :
791.430 15092 (23e éd.) = Cinéma - Critique et appréciation - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 979-10-94295-03-8 (br.) : 23 EUR
EAN 9791094295038
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb44526739q
Notice n° :
FRBNF44526739
Résumé : Les quatre-vingts articles de ce recueil, essentiellement parus dans Les Annales politiques
et littéraires et dans Vendredi, donnent la vision de Bost du cinéma des années 1930,
au moment où ce dernier devient une composante majeure de la culture de masse. Au
fond de lui, il souhaite que le septième art devienne un grand art, tout court. Extraits
de la préface de Bertrand Tavernier “ A commencer par le style qui est ici fort, ramassé,
clair. Bost aime la langue française et s'en sert admirablement. La construction des
phrases, le vocabulaire, cette manière de rendre une pensée évidente et précise, sans
acrobatie verbale, procurent une sorte de jubilation et pourraient servir d'exemple
– et faire honte – à nombre de folliculaires contemporains. Un style, une pensée,
exempts de toute perfidies, de toutes rancœurs. [...] Plusieurs articles sont prémonitoires.
Tous ceux qui touchent à la censure, aux films invisibles. Il suffit de remplacer
certains termes pour se retrouver en pleine actualité. S'il souligne la très grande
qualité de certains films français, il déplore la terrible médiocrité de la production
moyenne : “Des œuvres bâclées, faites sans intelligence et sans goût, une extrême
vulgarité dans le choix des sujets, une maladresse insultante dans la conduite des
acteurs.” [...] Pour Bost, critiquer, c'est explorer, essayer de comprendre, en se
trompant parfois, en tâtonnant. Les films sont présumés innocents et il lui arrive
de défendre ou de trouver des qualités à une œuvre d'un cinéaste qui jusque-là ne
l'a guère impressionné... ” [source éditeur]