Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Dragomirov, Mihail Ivanovič (1830-1905)
Titre(s) : "Guerre et paix" de Tolstoï [Texte imprimé] : au point de vue militaire / Michel Dragomiroff ; traduit du russe par Louis-Étienne Moulin
Publication : Paris : Éditions Astrée, DL 2015
Impression : Paris : Impr. Trèfle communication
Description matérielle : 1 vol. (127 p.) ; 21 cm
Autre(s) auteur(s) : Moulin, Louis-Étienne (1851-19..). Traducteur
Sujet(s) : Tolstoï, Léon (1828-1910). Vojna i mir
Art et science militaires -- Dans la littérature
Indice(s) Dewey :
891.733 (23e éd.) = Roman de langue russe - 1800-1917 [critique]
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 979-10-91815-08-6 (br.) : 15 EUR
EAN 9791091815086
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb444563617
Notice n° :
FRBNF44456361
Résumé : Il y a exactement cent cinquante ans paraissait Guerre et paix, l'oeuvre magistrale
du comte Tolstoï. L'exploration de ce monument littéraire, qui n'apparaît guère au
profane que comme une alternance de scènes de batailles et de saynètes mondaines,
nous permet pourtant de pénétrer au coeur de la philosophie tolstoïenne à travers
une certain nombre de problématiques intemporelles. L'Histoire a-t-elle un sens ?,
se demande tout d'abord l'auteur, avant d'y répondre par la bouche du prince Volkonsky
avec la notion de « fatalisme historique ». Cette question conduit Tolstoï à s'interroger
sur la possibilité d'une « science de la guerre », question résolue par la négative
ce qui l'oppose à la plupart des penseurs militaires de son époque, de Clausewitz
à Jomini, dont les personnages apparaissent d'ailleurs dans le roman. Le débat philosophique
continue ainsi tout au long de l'oeuvre, débat qu'il serait vain de résumer ici. Le
général Mikhaïl Ivanovitch Dragomiroff (1830 – 1905), contemporain de Tolstoï et écrivain
militaire reconnu dans la Russie tsariste et dans les milieux militaires français,
nous fait part ici de son analyse de Guerre et paix. Il le fait sous un double point
de vue : celui de la description des scènes de guerre, et celui de la philosophie
sous-jacente au roman. Le ton est sans concession, notamment à l'égard de l'« unilatéralité
» tolstoïenne, mais il ne peut finalement que s'accorder avec le grand écrivain sur
le rôle central des forces morales à la guerre. Dragomiroff, qui écrit en 1868, fait
ainsi écho à Ardant du Picq, dont, l'oeuvre posthume, les Études sur le combat, ne
paraîtra qu'en 1880. Cette insistance sur les forces morales trouvera un écho favorable
dans la France d'avant 1914, marquée par l'idéologie de l' « offensive à outrance
» théorisée par le colonel de Grandmaison. [source éditeur]