Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Titre(s) : Les faux-semblants du Front national [Texte imprimé] : sociologie d'un parti politique / sous la direction de Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer
Publication : [Paris] : Sciences po, les presses, DL 2015
Impression : 92-Nanterre : Impr. Soregraph
Description matérielle : 1 vol. (605 p.) : ill. ; 21 cm
Collection : [Académique]
Lien à la collection : Collection académique (Paris)
Note(s) : Bibliogr. p. 559-589. Index. Résumés
Autre(s) auteur(s) : Crépon, Sylvain. Directeur de publication
Dézé, Alexandre (1972-....). Directeur de publication
Mayer, Nonna. Directeur de publication
Sujet(s) : Le Pen, Marine (1968-....)
Rassemblement national (France ; 2018-....) -- 1990-2020
Indice(s) Dewey :
324.244 083 (23e éd.) = Partis nationalistes - France
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-7246-1810-5 (br.) : 26 EUR
EAN 9782724618105
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb444380081
Notice n° :
FRBNF44438008
Résumé : Depuis que Marine Le Pen a été élue à sa présidence en 2011, jamais le Front national
n'a réalisé de tels scores électoraux, attiré tant de militants, compté tant d'élus.
A-t-il changé pour autant ? Fondamentalement, non. Le « nouveau » FN est une illusion,
entretenue par des médias qu'il fascine. Telle est la conclusion de la minutieuse
enquête menée par les auteurs de ce livre, qui comparent l'électorat, les militants,
les réseaux, les programmes et la rhétorique du père et de la fille. Si la nouvelle
présidente a infléchi son discours, notamment sur l'antisémitisme, si son programme
inclut des éléments empruntés à la gauche (questions économiques, laïcité, mœurs),
son fonds de commerce principal reste l'immigration. Elle gagne des voix auprès de
catégories jusqu'ici réticentes (femmes, juifs...), mais les grands traits de l'électorat
frontiste ainsi que son implantation géographique n'ont pas varié. Le FN reste un
parti « anti-système », tant par les valeurs inégalitaires qu'il défend que par son
refus du pluralisme. Un positionnement qui explique en partie son succès, tout en
le condamnant, pour l'heure, à l'isolement politique. La normalisation du FN est donc
loin d'être achevée, malgré la stratégie de « dédiabolisation » affichée. Il n'est
pas toujours pas un parti « comme les autres », pas plus qu'il n'est encore « le premier
parti de France » ou « portes du pouvoir » [source éditeur]