Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Aggelídou, Klaírī (1932-....). Auteur du texte
Titre(s) : Ma rue à Famagouste [Texte imprimé] : ville fantôme de Chypre / Claire Angelides ; traduit du grec par Angela Mikallou-Jourdan ; préface par Anna Olvia Jacovides Andrieu
Publication : [Paris] : Éditions Kallimages, impr. 2013
Impression : impr. en Grèce
Description matérielle : 1 vol. (93 p.) : ill. ; 21 cm
Collection : Mnimes
Lien à la collection : Mnimes
Autre(s) auteur(s) : Mikallou-Jourdan, Angela. Traducteur
Iakovídou-Andrieu, Ánna Olvía. Préfacier
Sujet(s) : Moeurs et coutumes -- Famagouste (Chypre) -- 1945-1970
Genre ou forme : Récits personnels
Indice(s) Dewey :
956.930 3092 (23e éd.) = Histoire - Chypre - 1878-1960 - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-915936-23-0 (br.) : 17,50 EUR
EAN 9782915936230
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb44231597t
Notice n° :
FRBNF44231597
Résumé : Je suis un numéro parmi les deux cents mille réfugiés qui ont été déportés de leurs
foyers en 1974. Je porte en moi la nostalgie de ma ville bien aimée, Famagouste, la
ville aux fleurs de citronniers, la dame embrassée par les vagues que je chante car
elle était belle avec ses orangeraies et ses plages de sable doré, la plus belle au
monde. Elle ressemblait à un petit coquillage jeté au sein du golfe de Famagouste.
Une ville baignée par la lumière, pleine de lys de sable, de pêcheurs et de ports
de pêche remplis de bateaux. Mais par-dessus tout une ville dotée d un mouvement culturel
intense avec des associations, des activités artistiques variées dans le domaine de
la musique, de l art, de la littérature. Un grand nombre de poètes et peintres originaires
de Famagouste ont chanté et peint ses attraits. Elle était vraiment le joyau de Chypre.
Le diamant de la Méditerranée, la dame aux fleurs des citronniers. À présent elle
est une ville fantôme. Inhabitée depuis 1974. Tout est asséché, les arbres, les fleurs.
La ville est morte. Mais nous, nous la chantons et nous attendons le jour du retour
qui viendra. Nous l attendons car la ville nous appartient. [source éditeur]